Le Groupe Henkel-Algérie semble être dans le viseur du ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique. Ce dernier a annoncé, que son département allait ouvrir une enquête sur l’unité Henkel de la wilaya d’Ain Témouchent. Selon la déclaration du ministre, qui s’exprimait à la presse à l’issue de sa visite de travail dans la wilaya de Mila, le leader mondial des détergents, des produits d’entretien et des technologies adhésives a abandonné son unité de la wilaya d’Ain Témouchent à l’un de ses clients et que celui-ci a carrément changé l’activité de l’unité à l’insu du ministère. « Henkel a abandonné son usine d’Ain Témouchent à un tiers. Le nouvel acquéreur a changé la vocation de l’unité en violation de la loi. Nous allons ouvrir une enquête pour situer les responsabilités et quantifier les dégâts occasionnés à l’économie nationale». D’autre part, Aoun a exprimé son désaccord avec la gestion actuelle de l’unité Henkel de la ville de Reghaia, dans la wilaya d’Alger. Selon le ministre, cette unité est toujours gérée par l’investisseur allemand, mais celui-ci a cessé, depuis un certain temps déjà, de la développer : « L’unité de Reghaia est quasiment abandonnée. Le propriétaire ne fait plus rien, depuis un certain temps, pour la développer. On a besoin de développer pour créer davantage de richesses et de postes d’emploi ». La seule note favorable du ministre a été accordée à l’unité de Chelghoum Laïd, dans la wilaya de Mila. Lors de son passage dans cette entreprise, Aoun a exprimé son satisfecit quant au aux plans de développement de l’unité et a salué les résultats réalisés. Pour rappel, l’entreprise allemande, Henkel, s’est établie en Algérie en 2000.
Kamel B. / AG
Partager :