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ES Sétif : Toutes les dettes apurées par Sonelgaz

La formation sétifienne version Sonelgaz poursuit sa préparation au centre d’entrainement d’Ain Draham où le staff technique, s’entremêle, le moins que l’on puisse dire, les pinceaux. Contre toute attente, Abdelkader Amrani, l’entraineur en chef, décide de libérer Dris Chaabi, le meilleur ententiste la saison dernière. Le défenseur qui a disputé 28 des 30 rencontres du championnat de la saison précédente est  »remercié » pour  »insuffisance technique ». Cet argument ne tient pas la route puisque le onze sétifien n’a disputé qu’un seul petit match amical. Tombant tel un couperet, l’information qui a fait le tour de la toile, a estomaqué les inconditionnels de l’ESS s’expliquant mal une telle mesure. Ne faisant pas l’unanimité du côté d’Ain Fouara où l’élément précité est à la fois, estimé et respecté, la controversée décision ne tombe pas à point nommé. On ne libère pas un cadre de l’équipe après seulement vingt jours de travail et à deux semaines de l’entame d’une nouvelle saison qui ne sera pas, faut-il le rappeler, une simple formalité pour un club ayant renouvelé tout son  »mobilier ». Après avoir honoré ses obligations contractuelles, le franco-algérien sous contrat jusqu’ à août 2025, va sans nul doute défendre bec et ongle ses droits. La résiliation du contrat ne se fera donc pas sans une grosse compensation financière. Pour remplacer, le désormais ancien pilier de la défense sétifienne, Amrani a rappelé le jeune Boumessous, lequel a rejoint le groupe à Ain Draham où l’incessant va-et-vient des joueurs n’en finit toujours pas, au grand dam du public sétifien et des observateurs tenus à carreau. Soulignons que le dossier Chaabi n’est pas un cas isolé à l’Entente où l’on se rend maintenant compte que certaines recrues  »embauchées » à la va vite, n’ont pas le niveau. Enrôlé à titre de prêt, Dahmani, joueur du CRB a été également mis à la porte. Pour justifier une telle démarche, on évoque, une  »blessure ».  L’argument ne tient pas debout du fait que le  »remercié » a été soumis à des examens médicaux avant son recrutement. La purge de dernière minute ne s’arrête pas là, puisque le malien Diarra, n’ayant pas donné satisfaction, ainsi que Benboulaid, un transfuge du WA Tlemcen, ne feraient pas long feu à Sétif non plus. Se trouvant déjà entre le marteau et l’enclume, la nouvelle direction éprouvant toutes les peines du monde à trouver un heureux épilogue au feuilleton des trois derniers joueurs (Ziti, Ferahi et Ghanem) de l’exercice dernier, lesquels n’ont pas l’intention de tourner la page sans indemnisation, n’avait pas besoin d’un nouvel et onéreux contentieux. La démarche du patron de la barre technique met ses employeurs devant un grand dilemme. N’ayant pas le choix, les managers de l’Entente vont devoir, une fois de plus, sortir le chéquier pour ‘‘dédommager’’ les ‘‘remerciés’’ pris au dépourvu. Surpris, les indésirables ne vont pas céder aussi facilement. Intervenant quelques jours avant la fin du mercato estival, fixée au 10 septembre courant, la nouvelle série de rupture des contrats, accentue les désagréments des congédiés, lesquels auront du mal à trouver un club repreneur. La mission s’annonce ardue pour ne dire impossible à deux semaines du coup de starter du championnat 2023/2024, sachant que les clubs ont presque finalisé les listes de leurs effectifs. Notons que le tâtonnement des chargés de mission à l’ESS perdant la boussole, ne s’arrête pas là. Le deuxième match-test prévu mercredi 30 Août devant opposer l’ES Sétif à l’olympique de Beja s’est transformé en un grand flop. Le onze tunisien jouait ce jour-là une rencontre officielle face au Stade Tunisien. De ce fait, il ne pouvait être, en même temps, à Tunis et à Tabarka. Pour sauver la mise, la formation tunisienne oblige l’aigle noir à croiser le fer avec sa réserve, de faible niveau. Résultat des courses, le  »faux match test » est revenu aux noir et blanc, lesquels n’ont pas tiré grand profit de cet examen blanc. Celui-ci sera suivi par un troisième devant mettre aux prises aujourd’hui, samedi 2 septembre, l’ESS au Stade Tunisien vraisemblablement à Tunis. L’ultime test est prévu le mardi 5 septembre courant, soit la veille de la fin du stage. À l’occasion, l’ESS donnera la réplique au CS Constantine. Comme un malheur n’arrive jamais seul, Zammoum a été contraint de rentrer à la maison avant l’heure en raison d’une blessure contractée durant le regroupement. Notons à toutes fins utiles que le cas de Guennaoui est en suspens. Le dossier est désormais entre les mains de la commission de discipline de la Ligue Professionnelle de Football (LPF). Ayant paraphé un contrat avec le CSC, sans le quitus de son club et de la Commission Nationale de Résolution des Litiges (CNRL), l’élément précité risque gros. Conséquence de la chaotique gestion des anciens dirigeants, la lourde ardoise des dettes qui a fait couler beaucoup d’encre, a été réglée rubis sur l’ongle par Sonelgaz. Le nouveau repreneur du club a été contraint, d’une part, de verser à la CNRL, au titre des impayés de 29 joueurs, plus de 27 milliards de centimes et plus de 9 milliards de centimes (convertibles en devises fortes), au profit du coach tunisien Nabil Kouki et ses adjoints, de l’entraineur Serbe Darkonovitch et du joueur Camerounais Zanga, d’autre part. La démarche de la nouvelle direction, payant cash la non-gestion des anciens dirigeants, décharge l’aigle noir Sétifien, d’un gravissime goulot d’étranglement, nommé : l’interdiction de recrutement…    

  1. Bendahmane
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