Célébrée hier, vendredi 8 septembre, sous le thème : « Bâtir les fondations de sociétés durables et pacifiques », la Journée internationale de l’alphabétisation est là pour nous rappeler les difficultés que vivent au quotidien les personnes qui ne savent ni lire ni écrire, ainsi que les conséquences de ce phénomène sur la vie communautaire.
A ce propos, des sources concordantes indiquent que la wilaya de Batna compte quelques centaines de milliers d’analphabètes, femmes et hommes, un nombre difficile à établir avec exactitude en raison de l’absence de statistiques officielles. Parmi ces citoyens, au moins 8.000 sont pris en charge chaque année par l’Office National d’Alphabétisation et d’Enseignement des Adultes (ONAEA) de Batna. Pour l’année 2023, l’ONAEA prévoit d’ouvrir, dans la région des Aurès, environ 300 postes contractuels réservés à des encadreurs de niveau terminal et plus, qui auront pour tâche de prendre en charge des classes d’apprenants et de leur inculquer le savoir. De plus, des efforts conséquents sont déployés par les divers intervenants, notamment des associations, pour éliminer ce phénomène, avec comme premier rempart la mise à disposition de structures instructives pour toutes les composantes de la société dès l’enfance. Un point important à retenir est que la plupart des apprenants sont des femmes rurales qui manifestent ouvertement une volonté inébranlable de se débarrasser de l’illettrisme. Quant aux hommes, ils sont généralement plus réticents et ressentent beaucoup de gêne à s’asseoir sur les bancs de l’école à un certain âge. Notons que dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre l’analphabétisme, l’État algérien alloue périodiquement des enveloppes conséquentes, se chiffrant en milliards, pour financer l’enseignement des adultes. Il vise à éradiquer à moyen terme ce problème qui provoque un déséquilibre comportemental au sein de la société.
NasreddineBakha
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