Le phénomène des gangs de quartier a refait surface ces derniers mois au chef-lieu de wilaya. Une bande de jeunes, dont des mineurs, a semé la panique avant-hier, vendredi 8 septembre, près des Logements Sociaux Participatifs (LSP) de la cité El Hidhab, située au nord de la ville. Effectuant une intervention musclée, les policiers sont parvenus à disperser les protagonistes, parmi lesquels se trouvaient plusieurs dealers opérant à El Hidhab et dans d’autres quartiers avoisinants, ce qui a temporairement calmé les esprits. Cependant, des rixes ont éclaté seulement quelques heures plus tard. Au moment où nous mettons sous presse, on ignore si les services de la Sûreté de wilaya, représentés par la douzième Sûreté urbaine territorialement compétente, et les éléments des brigades de la police judiciaire, ont procédé à l’arrestation des auteurs de ces actes de violence qui ont qui suscité l’inquiétude des riverains. Il faut dire que ce fléau de l’insécurité urbaine, qui fait tâche d’huile dans d’autres cités également, à l’instar de KaddourMerrouche (1.006 logements), 20 août 1955 (1.000 logements) et Yahiaoui, est l’œuvre des trafiquants de drogue imposant leur dictat. Compte tenu de son ampleur, la police devrait préparer une riposte bien étudiée. En effet, une thérapie de choc s’impose pour mettre fin à ces actes qui mettent en péril l’ordre et la sécurité publics. À ce propos, citons également l’intervention des policiers, la semaine passée, à la cité KaddourMerrouche du chef-lieu de wilaya, qui a duré plusieurs heures. En effet, le centre-ville n’échappe pas à ce phénomène qui se propage comme une traînée de poudre. Des mineurs qui se regroupent quotidiennement près du Park Mall, du lycée Mohamed Kérouani et le long de la rue qui longe le chef-lieu, à quelques pas du siège de la wilaya, sont souvent à l’origine d’altercations causant d’énormes préjudices aux passants. Les multiples cris de détresse des habitants, ainsi que les dénonciations de toutes parts, rendent nécessaire une analyse de fond pour comprendre les raisons qui ont donné lieu à cette criminalité.
F. Senoussaoui
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