La réunion de l’Assemblée Populaire Communale (APC) d’Annaba, présidée par le maire Youcef Chouchène, a été, comme on s’y attendait, boycottée par les 26 contestataires. Ignorant cette absence, le maire a invité le reste des élus, les représentants de plusieurs administrations étatiques, les directeurs de l’exécutif communal, ceux de la société civile et des bureaux d’études afin de présenter le projet d’aménagement du boulevard d’Afrique et de l’avenue centrale de la cité Safsaf. C’est dans le souci de permettre à la ville de disposer de larges avenues et ainsi faciliter la circulation des véhicules, des autobus et des piétons que la mairie a dégagé une somme de soixante milliards de centimes. Le même responsable a souligné l’importance de mettre la ville au niveau des grandes métropoles. Pour cela, tous les intervenants ont été conviés afin d’aménager le boulevard d’Afrique, qui est relié à plusieurs autres artères, ainsi que la chaussée centrale de la cité Safsaf, a-t-il poursuivi. Ainsi, le boulevard nécessite une somme de 26 milliards, la cité Safsaf, seize milliards, et 4,4 milliards pour le rond-point de 1.000 mètres carrés à l’entrée de ladite cité, qui englobe la couverture de l’oued qui le traverse. De plus, seize milliards ont été débloqués pour l’installation de feux tricolores intelligents. Le maire a également évoqué la possibilité de tracer le parcours du futur tramway dans ces lieux. Le projet comprend la création de trottoirs recouverts de carrelage antidérapant, ainsi que l’aménagement d’un parking derrière le marché. Ce dernier représente un point noir, selon un bureau d’études, en raison du nombre important de véhicules qui y stationnent. Une piste cyclable est aussi prévue au programme.
Ahmed Chabi
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