Les enseignants du lycée d’Oued-Ghir, dans la wilaya de Béjaïa, n’ont pas mis beaucoup de temps à afficher leur colère suite aux dernières directives de la direction de l’Éducation, en déclenchant un mouvement de grève, à l’issue des travaux de l’Assemblée Générale (AG) des enseignants, qui a eu lieu dans la matinée d’hier, dimanche 24 septembre. Les enseignants réclament la prise en charge de leurs revendications, relatives aux conditions de travail qui ne sont pas réunies, ajoutant à cela la répartition des postes. Selon Nasser Charikh, en sa qualité de représentant des enseignants grévistes, plusieurs revendications sont liées à la répartition des postes où certains enseignants se trouvent dans l’obligation d’assurer des cours dans trois établissements différents, à Toudja, Ighzer Ouzarif et autres. A cet effet, il a déclaré : « nous avons décidé d’observer ce mouvement de grève pour réclamer la prise en charge de nos revendications qui touchent à plusieurs aspects à l’image de la répartition des postes, l’ouverture des postes budgétaires et le volume horaire, parce que certains enseignants sont dans l’obligation d’assurer des cours au lycée Oued-Ghir mais aussi à Toudja et Ighzer Ouzarif. C’est à dire que les enseignants vont se retrouver dans trois établissements différents et cela concerne les matières de philosophie, arabe, français, tamazight et physique. C’est un problème qui ne peut être réglé que par la direction de l’Éducation car, nous ne sommes pas prêts à revenir avec de rencontrer la responsable concernée ». Il est à noter que ce mouvement de grève a provoqué des perturbations dans la scolarité des élèves au tout début de l’année scolaire.
Lhacène. H
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