Le Conseil National Autonome du Personnel Enseignant du Secteur Ternaire de L’éducation (CNAPESTE) de la wilaya de Constantine a organisé un sit-in de protestation devant le siège de la direction de l’Education dans la matinée d’hier, mardi 3 octobre. A noter que cet organisme a appelé l’ensemble de ses adhérents à cette manifestation dans un communiqué rendu public avant-hier, lundi 2 octobre. Le syndicat dénonce, dans ce communiqué, « l’arrogance et l’intransigeance de la direction de l’Education de Constantine, qui ne se soucie plus des lois, des décisions, des circulaires ministérielles et des procès-verbaux signés par les deux parties ». Il a mentionné ses « échecs quant à la préservation des droits des enseignants, après des dialogues stériles ». Et de reprocher à la direction plusieurs griefs, notamment la « manipulation du mouvement de transfert des enseignants pour l’année 2023-2024 » et la « non-publication des résultats, dissimulant ainsi l’étendue des préjudices causés à de nombreux camarades enseignants ». Le syndicat cite également « l’utilisation de méthodes primitives et anarchiques pour traiter certaines perturbations, sans respecter les lois en vigueur ». D’autres points de discorde incluent « l’ouverture et la clôture anarchiques des postes jusqu’au mois d’octobre, démontrant ainsi l’incapacité à maîtriser la préparation des cartes scolaires, ainsi que les ponctions anarchiques des salaires dues à l’absence de surveillance des examens officiels ». Le syndicat critique aussi « l’agression caractérisée concernant la date d’entrée en vigueur des décisions de promotion aux rangs de formateur et principal pour l’année fiscale 2022 ». En outre, le CNAPESTE souligne « le refus du premier responsable du secteur de traiter avec les représentants du syndicat en tant que partenaires sociaux, comme l’exigent les lois de la République algérienne ». Il critique également la « délégation excessive des diplômés de l’école supérieure des enseignants aux trois cycles, sans tenir compte de leur adéquation avec leurs diplômes, ainsi que l’absence de critères précis pour leur recrutement ».
R. S.
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