La liste des joueurs appelés à affronter le Cap Vert et l’Égypte, les 12 et 16 octobre prochains, est tombée avant-hier vendredi soir. Amine Gouiri, l’avant-centre du Stade rennais en fait partie. Sa sélection, la première, va donc mettre un terme aux spéculations. Ce binational, dont on dit beaucoup de bien, avait été indécis pendant une longue période et a même subi des pressions, qui ont eu un effet négatif sur son moral et son rendement sur le terrain. Il était déstabilisé et devait trancher pour retrouver son équilibre. Ce qu’il a fait et Djamel Belmadi l’a convoqué à la première occasion. Du renfort de qualité donc, pour une Équipe Nationale (EN) en phase de reconstruction, c’est le moins que l’on puisse dire. Pour les deux rencontres amicales à venir, le sélectionneur national a fait appel à un nouveau joueur : Bachir Belloumi, le fils de la légende nationale, Lakhdar Belloumi, qui évolue actuellement au SC Farense, équipe de la Primeira liga portugaise. Le joueur de 21 ans promet beaucoup, selon les comptes-rendus de la presse sportive. En plus de Chaïbi, Aït Nouri, Guitoun, Bouanani et Aouar, Belmadi pourra aussi compter sur une ossature faite d’anciens éléments, à l’instar de Bensebaïni, Attal, Mandi, Tougaï, Touba, Mahrez et Benrahma. En attendant le retour de Benacer, il semble que les contours de la sélection, qui va participer à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) sont plus clairs qu’auparavant. L’équipe prend forme lentement mais sûrement, au grand désarroi des pseudo-consultants des plateaux Télévisuels. Feghouli et Slimani sont aussi là, aux côtés de Zerrouki, Boudaoui, Zorgane et Amoura. Qu’on le veuille ou pas, c’est le nouveau visage des Fennecs, un visage séduisant et une équipe qui promet de faire des sensations ! Sur le papier, elle a déjà conquis les Algériens. Sur les terrains, la majorité des supporteurs de l’EN pensent qu’elle est en mesure d’évoluer très rapidement. Pourvu que la Fédération Algérienne de Football (FAF) assure ses engagements vis-à-vis du sélectionneur national et le préserve de façon efficace des querelles, opposant les différents clans, qui s’obstinent à faire main basse sur la Fédération. Il faut que Walid Sadi fasse tout ce qui est en son pouvoir, pour l’éloigner de l’environnement, pollué par des énergumènes n’ayant en tête que leurs propres profits. Cette équipe a vraiment de l’allure et elle a une très grande marge de progression. La voir accéder au top 10 du classement FIFA dans quelques années n’est pas une utopie ou une vue de l’esprit.
Mohamed Mebarki
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