Siège de la ville de Ghaza, coupure de l’eau et de l’électricité et poursuite des bombardements, faisant des centaines de victimes civiles. L’Occupant israélien semble vouloir exterminer les Palestiniens de Ghaza. C’est du moins ce que l’on peut déduire des déclarations du ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant. Deux jours après l’assaut spectaculaire, mené par des combattants du Hamas à l’intérieur même d’Israël, les autorités de l’occupation s’apprêtent à commettre les pires crimes contre l’humanité, en ciblant toute une population désarmée et longtemps opprimée. Selon des déclarations reprises par diverses agences internationales, Yoav Gallant ordonne un « siège complet » de la bande de Gaza. Pis encore, il a tenu des propos encore plus indignes, comparant les Palestiniens, ou bien les résistants israéliens, d’« animaux humains ». « Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz, tout est fermé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence », a-t-il déclaré. Au troisième jour de l’opération « déluge d’Al Aqsa », le général Daniel Hagari, porte-parole de l’armée d’occupation israélienne, lors d’un point de presse télévisé dans la matinée d’hier lundi a affirmé : « Il pourrait y avoir encore des ‘’terroristes’’ dans la zone ». « Nous nous battons toujours, il y a sept ou huit endroits en terrain ouvert autour de [la bande de] Ghaza où nous avons encore des guerriers en train de combattre des ‘’terroristes’’», estime-t-il. Pour rappel, entre 800 et 1.000 combattants du Hamas se sont infiltrés en Israël, à travers 80 brèches, le 7 octobre au matin, capturant une centaine de civils et de militaires. Vingt localités et onze bases de l’armée israélienne ont été également attaquées. Selon plusieurs médias couvrant l’événement, de violents affrontements ont eu lieu, notamment au commissariat de Sderot. Dans la nuit du 8 au 9 octobre, « des avions de combat, des hélicoptères, des aéronefs et l’artillerie ont frappé plus de 500 cibles, présentés par l’occupation comme étant des bases du Hamas et du Jihad islamique ». En tout cas, rien ne va plus pour la population de Ghaza. Israël, prétendant être « victime d’une agression », reçoit, depuis samedi, le soutien direct des puissances Occidentales, à Savoir les États-Unis et l’Union Européenne, qui ont eu aussi qualifié le Hamas d’« organisation terroriste ». Il s’agit là d’une couverture, pour les futures exactions de l’armée israélienne dans cette partie de la Palestine occupée. Qui stoppera les massacres ? Le Conseil de sécurité de l’ONU, réuni avant-hier dimanche en urgence, n’a rien décidé. La ligue arabe, quant à elle, demeure silencieuse.
Samir Rabah
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