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Transports vers Benmostefa Benaouda (Annaba) : Plus de 30.000 habitants et une poignée de bus

La population de la circonscription administrative Benmostefa Benaouda dénonce le manque de moyens de transport fiables et adéquats pour ses plus de 30.000 habitants, y compris les enfants scolarisés vivant à plusieurs kilomètres de leurs écoles. En l’espace de huit ans, le nombre de bus sur la ligne reliant le chef-lieu de la wilaya à Benmostefa Benaouda est passé de trois à 28. Cette augmentation du nombre de bus s’est faite progressivement, en parallèle avec l’augmentation de la population et les opérations de relogement prévues au programme. Cependant, la situation ne concerne pas seulement le nombre de bus disponibles, mais également les stations et les arrêts. De nouveaux points d’embarquement sont créés au fur et à mesure de l’habitation des cités et des quartiers du nouveau pôle urbain. Malgré cela, le nombre de bus reste insuffisant pour assurer un transport régulier et constant aux habitants de la circonscription, en particulier pour ceux qui se rendent dans d’autres communes de la wilaya, ainsi que pour les enfants scolarisés et les étudiants universitaires. Pour pallier ce problème, la direction des Transports a ouvert des lignes de taxis desservant les communes de Chetaïbi, El Bouni, Sidi Amar, El-Hadjar, Berrahal, Aïn El Berda et Chorfa. Toutefois, cette organisation a rapidement échoué en raison de « l’irresponsabilité et de l’inconstance des transporteurs privés », qu’il s’agisse de taxis ou de bus. Les citoyens passent chaque jour entre une heure et demie et deux heures dans les trajets pour atteindre Annaba. Ils attendent souvent, pendant des heures, des bus qui ne viennent parfois jamais, sans oublier l’absence de stations de taxis. De plus, la circonscription administrative souffre d’un problème de transport interne, car les citoyens n’ont pas accès à des moyens de transport publics pour se déplacer entre les cités et les quartiers de l’ex-Draâ Erriche, ce qui pose particulièrement problème pour les enfants scolarisés sur place.

Soufiane Sadouki

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