La wali de Skikda, HouriaMeddahi, a reçu avant-hier, jeudi 12 octobre, au siège de la wilaya, 18 propriétaires de locaux commerciaux ravagés dans l’incendie qui s’est déclaré la veille, soit le mercredi 11 octobre, dans un marché illicite situé à la rue du 1er novembre 1954 de la commune d’Azzaba. Les victimes ont exprimé le souhait de reprendre leurs activités après avoir effectué des travaux de réaménagement et de nettoyage. Cependant, la cheffe de l’exécutif a rejeté catégoriquement cette proposition. Elle a argumenté que ces magasins sont considérés comme des constructions anarchiques et ne remplissent pas les conditions de sécurité nécessaires, tant pour les commerçants que pour les clients. Afin de préserver les moyens de subsistance de ces familles, Meddahi a sollicité le chef de daïra d’Azzaba pour préparer, dans un premier temps, un rapport exhaustif qui recense tous les magasins vacants sur le territoire de la municipalité. L’objectif est de les mettre à disposition des 18 marchands concernés, une fois que ces derniers auront rempli toutes les conditions légales requises pour exercer une activité commerciale et obtenu un registre commercial. Ces magasins devront offrir des conditions de sécurité et d’hygiène adéquates à la fois pour les futurs propriétaires et leurs clients. En attendant que ces démarches soient achevées, la wali a chargé le chef de daïra de trouver une solution exceptionnelle pour permettre temporairement aux commerçants d’accéder à un espace où ils pourront continuer d’exercer leur activité. HouriaMeddahi a insisté sur l’importance d’éviter toute utilisation de méthodes chaotiques et illégales à l’avenir, tout en mettant en avant la nécessité d’une coordination constante entre les services de la daïra et de la wilaya. Pour leur part, les commerçants ont salué les efforts de la wali pour trouver une issue à leur situation. Par ailleurs, la première responsable de la wilaya a assuré que les autorités compétentes sont en train de mener une enquête pour déterminer les raisons réelles de cet incendie qui est perçu comme une menace tant pour les commerçants que pour les clients et les résidents des environs, d’autant plus qu’il est situé en plein cœur de la zone urbaine.
Imed Moues
Partager :