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Contentieux financier clubs/joueurs et entraineurs : Des dettes dépassant trois milliards de dinars

Apparemment, Walid Sadi n’a pas perdu la main. Présent à Abidjan, où il assisté au tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), il a supervisé lui-même les démarches administratives concernant le séjour des Fennecs en Côte d’Ivoire. En effet, l’ancien manager de l’Équipe Nationale, durant la présidence de Mohamed Raouraoua, selon des sources médiatiques, s’est même déplacé dans la ville de Bouaké, où seront établis les Verts pendant le premier tour de la compétition. Il s’est chargé de toute la procédure de réservation hôtelière, avant de rentrer au pays. Cette façon d’agir de la part de Sadi a été diversement interprétée par les observateurs de la scène footballistique algérienne. Les uns ont approuvé, estimant que cela traduit la bonne volonté d’un président, qui n’a pas beaucoup de temps pour mettre en œuvre son programme. Les autres se sont interrogés sur l’existence de personnel qualifié pour ce genre de taches. On est loin de la polémique, mais certains cercles, proches de Dely Brahim, se posent des questions sur la manière avec laquelle sera gérée la Fédération Aalgérienne de Football (FAF). Walid Sadi ne s’est-il pas engagé à revoir l’organigramme et les méthodes de travail ? Moins de 48 heures après son retour au pays et afin de trouver un terrain d’entente, pour le règlement des différends financiers opposant les clubs employeurs à de nombreux joueurs et entraineurs, il a annoncé la tenue d’une réunion, mardi prochain, au siège de la FAF, qui regroupera les concernés. A cet égard, un communiqué a été mis en ligne par l’instance fédérale, indiquant que « les représentants des deux parties  seront conviés à cette rencontre pour trouver un accord de conciliation dans l’intérêt des créanciers et des clubs, conformément à la réglementation ». Lors d’une réunion précédente du bureau fédéral, le patron de la FAF s’est montré très préoccupé par une situation révélatrice de déliquescence, dans laquelle se trouve aujourd’hui le professionnalisme en Algérie. La situation des clubs, dont les dettes envers les joueurs et les entraineurs s’élèvent à trois milliards et sept cent millions de dinars, est incontestablement un énorme problème, qui exige un diagnostic profond et des solutions radicales. Parmi les alternatives évoquées, la FAF avait également exigé que « la Ligue de Football Professionnelle dresse un bilan détaillé des avoirs des clubs de football en matière de droits TV et de naming, ainsi que des paiements effectués en faveur des joueurs créanciers ». Sadi va-t-il s’en sortir ? Tout dépendra des démarches préconisées dans le but de régler ce problème.

M. M.

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