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Désenclavement routier à Mila :  L’enjeu majeur de Mustapha Koreich

Dans le but de désenclaver la wilaya de Mila, les pouvoirs publics ont alloué d’importants crédits pour la concrétisation d’un ensemble de projets de routes un peu partout. Au moins cinq opérations sont soit en cours soit sur le point de débuter. Le premier projet, lancé tout récemment par le wali, Mustapha Koreich, est celui de la double voie devant relier Mila à la wilaya voisine d’Oum El Bouaghi.

Le tronçon routier s’étend sur une distance linéaire de trente kilomètres. Il fait partie d’un projet d’une route en double voie devant relier Mila à Batna, via Oum El Bouaghi. La wilaya de Mila a alloué aux trente kilomètres passant par son territoire une enveloppe de 300 milliards. Koreich s’est rendu, tout récemment, sur le site du chantier, en compagnie de ses collègues des deux autres wilayas, où il a donné le signal symbolique du démarrage des travaux de réalisation du segment de Mila. Confié à une entreprise nationale, celui-ci est attendu d’être livré au secteur des travaux publics au mois de mars 2024. Le wali a appelé l’entreprise de réalisation à opérer en 2X8 (deux fois huit heures), conformément aux instructions du chef de l’Etat, en déclarant : « La route sera mise en service en mars prochain ». Le secteur des travaux publics pilote, par ailleurs, un autre projet en double voie non moins important. Il s’agit de la pénétrante autoroutière devant relier le chef-lieu de wilaya à l’autoroute Est-ouest. La première tranche de l’opération, entre les communes d’Oued Athmania et de Sidi Khelifa, est déjà bien partie. S’étendant sur 16,2 kilomètres, ce tronçon a atteint les 80 % de taux de réalisation, selon le chef du projet, Hocine Djaâboub. « Le tronçon entre Oued Athmania et Sidi Khelifa est confié à deux entreprises publiques : Cosider et Sapta (cette dernière s’occupe de la construction des ouvrages d’art). Le taux d’avancement est de l’ordre de 80 %. Et pour l’heure, tous les obstacles physiques qui gênaient le passage de la route ont été levés : les pylônes électriques, les câbles de la fibre optique et les conduites de transport d’eau ont tous été déviés ou déplacés », a-t-il dit. Doté d’une enveloppe financière de 320 milliards, le projet a été lancé en octobre 2022, pour une durée de 24 mois. S’agissant de la deuxième tranche de cette pénétrante autoroutière, elle n’est pas encore lancée. Elle est, néanmoins, sur le point de l’être. Longue de 18 kilomètres, la route envisagée s’étendra entre l’université AbdelhafidBoussouf et le point de chute de la première tranche, à Ouled El Kayam, dans la commune de Sidi Khelifa. En s’exprimant dernièrement sur le sujet, le wali a révélé qu’une enveloppe de 500 milliards a été dégagée au profit de l’opération. Il a annoncé également l’octroi d’importants crédits à deux autres projets de routes, tous les deux en double voie. L’une devant relier les communes de Mila et de Chelghoum Laid via celle de Ferdjioua, et l’autre, plus modeste, reliera Oued Athmania à Chelghoum Laid. Le premier projet, consistant à construire un linéaire de plus de soixante kilomètres, nécessitera, selon le wali, la mobilisation de plus de 800 milliards. Le second, prévu entre les villes voisines de Chelghoum Laid et d’Oued Athmania, sera d’une longueur de douze kilomètres, selon le même responsable. Celui-ci n’a toutefois pas dévoilé la valeur numéraire des crédits qui lui est allouée. « Mila sera ouverte sur tout son environnement à la fin de ces chantiers », a promis Koreich.

Kamel B.

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