L’Algérie, son peuple et son Président, ont une fois de plus confirmé, si besoin était, que la cause palestinienne est érigée quasiment au rang du sacré. Rien ni personne ne pourra faire dévier notre pays de sa position de principe immuable, en faveur du droit du peuple palestinien à recouvrer sa pleine souveraineté sur sa terre, conformément aux limites géographiques de 1967, avec comme capitale Al Qods. S’il y a bien un pays qui fait de cette revendication une ligne de conduite de sa diplomatie c’est bien l’Algérie ! Même dans les pires moments de la vie de la nation, comme ceux de la décennie noire, l’Algérie n’a jamais oublié de clamer haut et fort la justesse du combat du peuple palestinien, qu’elle a fait sien. Et en ces temps de révisionnismes en série et de normalisations en courbettes, notre pays peut être fier d’être l’un des rares à avoir fièrement assumé sa position, sans concession sur les droits des palestiniens face au rouleau compresseur du ralliement à l’entité sioniste. L’Algérie a vu juste. Elle reste fidèle et conforme à sa doctrine diplomatique, héritée de la glorieuse révolution qui consiste à soutenir tous les peuples qui luttent pour leur autodétermination et leur décolonisation. Elle est donc logiquement plus légitime, pour exprimer aujourd’hui son soutien à Ghaza, martyrisée par les bombardements sionistes. Les autres, tous les autres pays arabes, ayant cru bon de souscrire aux infamants accords d’Abraham, à l’instar du royaume de Mohamed VI, doivent faire leur mea culpa. Ils doivent s’excuser d’avoir pactisé avec le diable, sur le dos des Palestiniens de Ghaza, qui se font massacrer par milliers. Inutile donc pour les dirigeants de ces pays de verser des larmes de crocodiles et de faire des déclarations faussement émues sur le drame palestinien, qu’ils ont indirectement provoqué par leur laxisme et le permis de tuer qu’ils ont accordé au criminel Netanyahou et à ses sbires. L’Algérie, elle, est tout à fait à l’aise, maintenant que cette ignoble agression a prouvé qu’elle a eu raison de ne jamais faire confiance aux sionistes et à leurs soutiens occidentaux. L’instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’envoyer « d’urgence » d’importantes aides humanitaires à la bande de Ghaza, via le terminal de Rafah, à travers un pont aérien composé de plusieurs avions relevant des Forces aériennes de l’Armée Nationale Populaire (ANP), s’inscrit dans cette ligne de conduite sincère et honnête, qui est scellée et non négociable. Ces aides expriment l’engagement de solidarité « inconditionnelle et illimitée » de l’Algérie envers « le peuple palestinien frère », comme le souligne le communique de la présidence de la république.
Par Imane. B
Partager :