Les membres du Conseil de la nation ont approuvé, avant-hier jeudi, le projet de loi relatif à l’organisation et au développement des activités physiques et sportives. Intervenant à l’issue de cette adoption, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad, a affirmé que cette loi permettrait d’ « améliorer le système juridique du secteur et de le faire progresser pour parvenir au développement durable, à la sécurité juridique et renforcer ainsi la bonne gouvernance, en suivant le rythme des changements internes et externes, ainsi que des défis dans le domaine de la jeunesse et du sport, et tout cela dans le cadre d’un travail participatif et de coordination entre toutes les institutions de l’État et ses dispositifs ». Et d’ajouter que l’État a toujours saisi, à travers sa vision avant-gardiste, « l’importance d’encadrer le sport et de diffuser sa pratique parmi les jeunes pour gagner divers paris, qu’ils soient nationaux ou internationaux ». A cet égard, Hammad a ajouté que le sport est « devenu un moyen de lutte contre divers maux sociaux parmi les jeunes, et est utilisé comme un outil pour prévenir la criminalité, en particulier l’abus de drogues, et pour améliorer leurs capacités, leurs compétences de vie et leur motivation à résister aux tentations des drogues et des hallucinogènes mentaux ». Par ailleurs, les membres de la chambre haute du Parlement ont également adopté le texte de la Loi de Finances Rectificative (LFR) pour l’exercice 2023, visant essentiellement à prendre en charge les dépenses ordinaires supplémentaires, induites par les mesures prises par les pouvoirs publics, pour préserver le pouvoir d’achat des ménages, renforcer la sécurité alimentaire et appuyer le programme d’investissement public dans certaines wilayas. En outre, la commission des Affaires économiques et financières du Conseil de la nation propose, dans son rapport complémentaire, une série de recommandations pour une meilleure maîtrise de l’inflation et le respect des délais contractuels lors de la réalisation des projets d’équipements publics, afin d’éviter une réévaluation ultérieure. Elle préconise également de redoubler d’efforts afin d’instaurer les fondements de l’économie numérique, généraliser les Terminaux de Paiement Électronique (TPE) et contenir l’économie parallèle. Intervenant à l’issue de ce vote, le ministre des Finances a mis en avant les principaux axes de la LFR pour l’exercice 2023, notamment la nécessaire mobilisation de ressources budgétaires supplémentaires, pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et diversifier les activités économiques. Parmi les principales mesures, dont l’incidence financière est prise en charge par la loi, le ministre a cité l’augmentation des salaires, de l’allocation-chômage et des retraites, la poursuite des efforts de rattrapage au profit de certaines wilayas et la garantie de la sécurité alimentaire, à travers l’augmentation des capacités de stockage des céréales et la subvention des produits alimentaires de large consommation (poudre de lait, sucre et huile alimentaire). Il s’agit aussi de l’amélioration des conditions de vie des catégories sociales dans le besoin, à travers la revalorisation de l’allocation forfaitaire de solidarité au profit des catégories sociales pauvres, a ajouté le ministre, qui a réaffirmé l’intérêt accordé par le gouvernement à l’examen et à la prise en compte de toutes les observations des membres du Conseil de la nation.
A. K.
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