Lors de la session ordinaire de l’Assemblée Populaire Communale (APC) d’Annaba tenue hier, dimanche 5 novembre, 24 membres ont obstinément refusé d’adopter l’ordre du jour. Celui-ci comprenait 77 opérations visant à améliorer le cadre de vie des citoyens et nécessitant un budget total de plus de 118 milliards de centimes. Malgré cette opposition ouverte, le président de l’APC a énuméré une à une les opérations inscrites dans le cadre du budget primitif de l’année 2024. En ce qui concerne le vote sur le remplacement de trois membres de l’exécutif, le maire a proposé de tenir une autre réunion dans une quinzaine de jours. Les opérations inscrites vont toutes dans le sens de l’amélioration d’Annaba, que ce soit dans les artères principales ou secondaires de la ville, l’éclairage et les jardins publics, ou la lutte contre les déchets par l’achat de bacs à ordures de différents volumes. Notons aussi la création de cantines scolaires, le paiement des salaires des employés communaux ainsi que de ceux des Etablissements Publics à caractère Industriel et Commercial (EPIC) et des Centres d’Enfouissement Technique (CET), l’achat de mobilier scolaire pour les écoles et les réparations qui y sont nécessaires. Cela inclut également le remplacement des tampons d’avaloirs et de regards volés, l’achat de caméras de surveillance pour la fourrière communale et le stade communal Chabou ainsi que son entretien, et l’aménagement de la place Georges Isaac qui doit accueillir les bouquinistes actuellement installés face au Centre d’Affaires Méditerranéen (CAM). De même que le paiement de la consommation énergétique de la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz), l’achat d’un rétrochargeur ainsi que la réalisation d’une clôture pour le cimetière Zaghouane qui vient de voir une extension de deux hectares et demi, et bien d’autres réalisations visant à améliorer la situation de plusieurs quartiers. Il est à noter que les membres contestataires ont voté à main levée et ont refusé l’adoption de ces opérations. La décision finale appartient maintenant au premier représentant de la wilaya, selon des membres de la société civile présents à cette réunion. Le maire a tenté en vain de calmer les élus contestataires en prônant la conciliation et en proposant une réunion à huis clos avec le chef de daïra d’Annaba. Dans une déclaration faite dans son bureau, le président de l’APC a souligné la nécessité de l’adoption de ce budget, la ville risquant d’être pénalisée par ce retard.
Ahmed Chabi
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