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Bitumage à Sidi Aissa (Annaba) : Bientôt la fin du calvaire ?

Depuis avant-hier, samedi 11 novembre, des travaux de bitumage de la route de Sidi Aissa sont en cours, en raison de la dégradation progressive de ce tronçon. Les nombreux camions qui empruntent la route ont créé plusieurs nids-de-poule, entraînant un calvaire routier et d’importants embouteillages, surtout aux heures de pointe. Pour remédier à la situation, des efforts considérables ont été déployés, mobilisant du personnel et du matériel afin de terminer les travaux dans les plus brefs délais et rétablir la circulation. « La route est non seulement étroite, mais elle est devenue presque impraticable en raison des glissements de terrain persistants et des nids-de-poule endommageant les véhicules. Je suis arrivée en retard aujourdhui à l’école où ma fille étudie. Dois-je me lever à laube pour être à lheure ? », nous a confié une femme résidant dans ce quartier. D’autres personnes préfèrent contourner la zone en empruntant une autre issue menant au boulevard de Rizzi Amor. Il y a lieu de souligner que la densité de population dans ce quartier a considérablement augmenté ces dernières années en raison de nouvelles résidences et de terrains constructibles, attirant des habitants séduits par la vue sur la mer. Cependant, la réalité est moins idyllique, avec une route fortement endommagée en raison de la construction intensive pour répondre à la demande grandissante de logements dans la ville d’Annaba. Aucun mètre carré n’est épargné, bien au contraire. De nos jours, il vaut de l’or, avec un prix au mètre carré variant entre 18 et 35 millions de dinars, ce qui ne décourage pas les entreprises du bâtiment. Outre la question de la route, d’autres problèmes persistent, nécessitant des solutions radicales. Cela inclut le manque de poubelles publiques, entraînant une dégradation de l’hygiène du lieu, ainsi que des problèmes d’approvisionnement en eau potable et le besoin de renforcer les services de transport public, notamment la ligne 13 de bus, qui ne semble pas suffire compte tenu du nombre croissant d’habitants.

K. Khadidja Rayenne    

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