L’équipe médicale spécialisée dans les greffes rénales au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Batna a réalisé, depuis le début de l’année 2023, un total de 26 opérations de transplantation rénale sur des patients provenant de différentes régions du pays, telles que Batna, Constantine, Oran, Sétif, Tébessa, Oum El Bouaghi, Mila, Ouargla, El Oued, M’Sila et Djelfa. D’autres patients dont les noms figurent toujours sur la liste d’attente pourront bénéficier de ce type d’intervention dès que toutes les conditions seront réunies, notamment un donneur compatible. Par exemple, un citoyen ayant déposé un dossier pour le don d’un rein en faveur de sa mère et n’ayant pas été pris en charge en raison de problèmes d’incompatibilité, est dans l’attente d’une éventuelle opération croisée. Il est à noter, à ce propos, que l’Algérie compte actuellement de nombreuses personnes souffrant d’insuffisance rénale et recevant des traitements dans les différentes unités d’hémodialyse répartiesà travers le pays. Soulignons que la greffe d’organes consiste à substituer un organe dysfonctionnel par un autre provenant d’un donneur vivant ou décédé, un processus qui est exclusivement pratiqué dans des établissements autorisés. La greffe à partir d’un donneur vivant au sein de la famille représente presque la seule opportunité possible. Pour le prélèvement d’un rein sur une personne décédée, cela se déroule dans un contexte d’urgence, avec une course contre la montre pour réaliser cette opération au moment opportun. D’un point de vue religieux en Algérie, le prélèvement d’organes d’une personne décédée pour les transplanter chez une personne vivante est autorisé, étant considéré comme sauver une vie humaine.
NasreddineBakha
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