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Pénurie d’eau potable à Guelma : L’ADE à l’écoute de ses abonnés

Le chef de centre de l’Algérienne Des Eaux (ADE) de Guelma, Mohamed Aouissi, a pris contact avec les pères de familles pour recueillir leurs avis et suggestions afin de trouver des solutions permettant de pallier la pénurie d’eau potable. Des citoyens résidant à la cité ZeghdoudiLamri (ex-champ de manœuvre) qui souffraient du manque de pression de l’eau ne parvenant pas aux étages supérieurs ont préconisé à ce responsable de revoir le réglage des vannes dans leur quartier. Des équipes de techniciens de l’ADE ont effectué cette opération qui s’était avérée concluante.

Djamel, un sexagénaire résidant au cinquième étage d’un immeuble collectif, affiche sa satisfaction : « Mon stress a disparu car à chaque lâcher d’eau, nous sommes généreusement desservis pendant quatre à cinq heures et mon épouse est en mesure de vaquer à ses obligations de maîtresse de maison. Je saisis l’opportunité de l’Est Républicain pour adresser mes vifs remerciements à Mohamed Aouissi ». Son compagnon opine et souligne que les contacts humains ont résolu cette pénible situation.Il poursuit : « Nous avons le numéro de téléphone personnel de ce chef de centre pour signaler toute anomalie et ce dernier nous contacte pour recueillir nos avis. D’autre part, la plage horaire de distribution est désormais plus raisonnable puisque l’eau coule dans nos robinets en début d’après-midi, à la grande satisfaction des familles qui prennent un bain chaud, opèrent deux à trois séances du lave-linge et terminent leurs programmes qui consistent à gérer avec intelligence l’eau stockée durant cinq jours ». Il faut dire que le changement climatique a engendré une sécheresse sans précédent qui s’est considérablement répercutée sur la qualité de vie de la population, subissant cette situation depuis une année. Le manque de pluviométrie a pratiquement mis à sec le barrage de Bouhamdane, d’une capacité théorique de 185 millions de mètres cubes, qui alimente six communes dont le chef-lieu de wilaya. Les autorités locales ont alors mis en place des plages horaires plus contraignantes. Ainsi, depuis plusieurs mois, l’eau coule dans les robinets des foyers durant quelques heures tous les cinq jours. Au départ, cette mesurea été maladroitement appliquée par les services de l’Algérienne Des Eaux (ADE) puisque les vannes étaient ouvertes vers minuit,sans prévenir leurs abonnés. Cette formule n’a pas été du goût des maîtresses de maison qui étaient dans l’impossibilité, à cette heure-ci, de faire le plein de cette ressource vitale, de mettre en marche le lave-linge ou encore d’organiser des douches ou bains à tous les membres de la famille. Cette situation a duré plusieurs mois, au grand dam des familles qui recourraient à l’approvisionnement auprès des camions-citernes dont les tarifs étaient conséquents.

                                                         

Hamid Baali

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