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Plus de 240 morts et 650 blessés à Ghaza en moins de 24 heures : Tel-Aviv défie le monde

Pour la seconde journée consécutive, l’aviation israélienne a continué à pilonner la bande de Ghaza, n’épargnant plus aucune zone. Dans un communiqué publié hier samedi par le ministère de la Santé établi dans l’enclave, de plus en plus soumise à un des blocus les plus criminels, il a été indiqué que plus de 240 morts et 650 blessés ont été enregistrés depuis la reprise de l’agression israélienne. Il est à signaler que depuis hier, l’armée sioniste a commencé à pilonner des localités situées dans la moitié sud, surpeuplée, de la bande de Ghaza et a ordonné l’évacuation d’autres quartiers désignés pour l’attaque, sans tenir compte de l’avis des organisations internationales, qui se sont avérées sans aucune influence sur le cours des événements. Selon un bilan établi par le ministère de la Santé palestinien à Ghaza, le nombre des victimes des bombardements a dépassé 15.200 morts. Le même ministère a souligné que 70 % des victimes étaient des femmes et des enfants, alors que le nombre des blessés a atteint 40.000 depuis le 7 octobre. Bien que documentés, ces chiffres, établis par des sources palestiniennes, sont continuellement mis en doute par les médias occidentaux. Sur le terrain, la situation humanitaire est des plus alarmantes. Quelque deux millions de Palestiniens, soit presque toute la population de Ghaza, sont maintenant entassés dans la moitié sud du territoire, privés des commodités les plus essentielles. Hier, l’organisation Médecins Sans Frontières (MSF) a annoncé que l’hôpital Al Awda, l’un des rares à être encore opérationnels dans le nord de la bande de Ghaza, avait été en partie touché par une frappe vendredi. Pendant ce temps, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a continué en vain d’appeler à un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires. « Nous continuons d’appeler à un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires et pour un accès sans entrave de l’aide à toutes les zones de la bande de Ghaza », a écrit l’agence onusienne. Dans un autre post, la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, a déclaré que « les enfants de Ghaza ont besoin d’un cessez-le-feu humanitaire permanent ». « Il ne devrait pas en être ainsi », a ajouté Russell, avant de faire observer que « pendant 7 jours, il y a eu une lueur d’espoir pour les enfants au milieu de cet horrible cauchemar à Ghaza ». Pendant que les Palestiniens tombent par dizaines sous les bombes d’Israël, le chef de la diplomatie de l’Union européenne, un des soutiens de Tel-Aviv, s’est contenté de déplorer « la reprise des attaques israéliennes sur la bande de Ghaza ». « La manière dont Israël exerce son droit à l’autodéfense est importante. Mais en même temps, il est impératif qu’Israël respecte le droit international humanitaire et les lois de la guerre », a écrit Josep Borrell, dans un style des plus hypocrites !

Mohamed Mebarki

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