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Assurance Sociale à Guelma : Haro sur l’usage frauduleux de la carte Chifa !

La Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) de la wilaya de Guelma a organisé avant-hier, mardi 12 décembre, une journée portes ouvertes, avec pour objectif la sensibilisation de ses affiliés sur l’utilisation frauduleuse de la carte Chifa. Cette manifestation, lancée sous le slogan « faire échec au phénomène de la fraude » et dont le coup d’envoi a été donné par le secrétaire général de la wilaya, délégué par la wali, Houria Aggoune, retenue pour d’autres obligations, a vu la participation de représentants des différents secteurs concernés.

Algérie Poste et Algérie Télécom se sont également joints à l’évènement, étant donné l’étroitesse des liens de collaboration entre ces organismes. « En vérité, cette manifestation est censée être organisée dans l’ensemble des wilayas, avec chacune son tour dans l’agenda mis au point en haut lieu. Aujourd’hui c’est justement le tour de Guelma. Aussi, nous nous efforçons à travers l’occasion qui nous est ainsi offerte, d’expliquer aux visiteurs et à nos invités les pertes et les dommages que fait subir à notre Caisse l’utilisation frauduleuse de la carte Chifa », a déclaré Allaoua Bendjedou, directeur de l’agence. Et d’ajouter « Nous le faisons également à l’intention des prescripteurs des arrêts de travail complaisants sous le thème « conserver le système de l’assurance sociale sous la responsabilité de tout le monde” ». Autrement dit, la lutte contre la fraude ne doit pas concerner uniquement les agents de la CNAS, mais toutes les composantes de la société, notamment les prescripteurs, indépendamment de leur appartenance au secteur public ou privé, affirment les organisateurs. Les pharmaciens ont eux aussi un rôle à jouer dans cette démarche, un rôle aussi prépondérant que celui des cliniques conventionnées. « Nous espérons bon gré mal gré parvenir à travers ce moyen de sensibilisation à limiter autant que faire se peut les dérives liées à la fraude et à la tricherie, qui reviennent cher à la CNAS, dans la mesure où elle est obligée de prendre en charge les dépenses fictives qui en découlent », a confié le responsable à notre journal, en guise de conclusion. 

Hamid Fraga 

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