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Lutte contre le commerce informel : Intensification de la traque à Guelma

Les vendeurs à la sauvette qui squattaient les espaces publics des cités du chef-lieu de wilaya, sont dans le collimateur des policiers depuis le mercredi 13 décembre passé. En effet, dès le lever du jour, les camionnettes et véhicules des vendeurs de fruits et légumes sont traqués par les services de sécurité, qui leur ordonnent de quitter les lieux. Les plus récalcitrants sont verbalisés et leurs balances de pesage sont systématiquement confisquées.

 

Nous avons constaté de visu que les abords de la mosquée El Qods de ma cité Guehdour Tahar, ceux de la mosquée Ennour de la cité Oued Maiz, ainsi que la rue Mohamed Debabi et la cité Agabi sont désormais délivrés de ces vendeurs. À présent, les sites sont propres, au grand bonheur des riverains et des passants, soulagés de pouvoir de nouveau se déplacer aisément, n’étant plus pénalisés par les bruits incessants, les tas de déchets hétéroclites et la pollution environnementale. Les responsables de la Sûreté de wilaya semblent déterminés à endiguer ce fléau récurrent, tant décrié par les commerçants patentés, disposant d’un local et soumis aux charges et au fisc, qui dénoncent cette concurrence déloyale et tolérée. Selon des sources sécuritaires, cette opération ne sera pas conjoncturelle, puisque les pouvoirs publics prônent un assainissement du secteur du commerce. À cet égard, des brigades de policiers sont en faction jusqu’à la tombée de la nuit. Avant-hier, vendredi 15 décembre, aux alentours de la mosquée El Qods, des agents de police veillent à l’application de la décision et après la prière du Dohr, les lieux sont restés débarrassés du commerce informel, à la grande satisfaction des fidèles. À cet égard, l’un d’eux nous a déclaré : « ces vendeurs à la sauvette non soumis à des frais supplémentaires pratiquent des tarifs supérieurs à ceux des magasins et supérettes ! Pour des raisons humanitaires et sociales, les pouvoirs publics avaient fait preuve de tolérance qui n’a plus sa raison d’être à présent ! »

Hamid Baali

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