207 views 2 mins 0 Comment

Une délégation parlementaire en visite d’inspection : Le secteur économique peine à décoller à Oum El Bouaghi

Le chef de l’exécutif et le président de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) d’Oum El Bouaghi ont reçu avant-hier, lundi 18 décembre, à la résidence de la wilaya, la délégation parlementaire de la commission économique de l’Assemblée Populaire Nationale (APN). La réunion s’est déroulée en présence du secrétaire général de la wilaya, des députés, du chef de daïra et du président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) d’Oum El Bouaghi, un représentant de la Sûreté de wilaya et des directeurs exécutifs. Sous la conduite de son président, Toufik Kerache, cette visite s’inscrit dans le cadre des inspections sur le terrain visant à évaluer la situation des entreprises économiques et à les accompagner pour surmonter toutes les difficultés et obstacles entravant leur bon fonctionnement. Elle est venue à point nommé pour évaluer la situation réelle de l’industrie à Oum El Bouaghi, qui a été promue au rang de wilaya en 1974 (il y a presque cinquante ans) mais dont la dynamique économique continue de tâtonner. D’ailleurs, la situation des Zones d’Activités (ZAD) et des zones industrielles, critiqué par le ministre de l’Industrie, Ali Aoun, lors de sa récente visite dans la wilaya, en dit long sur les lacunes et les obstacles entravant un réel décollage du développement local. La wilaya, où certaines ZAD à l’image de celle du chef-lieu, autrefois un fleuron industriel avec de nombreuses unités qui ont été démantelées, se retrouve confrontée à des problèmes de viabilisation et de raccordement aux différents réseaux. Des entreprises, telles que Sonitex de Meskiana, restent fermées depuis des années, leur équipement intact, sans qu’une solution ne se profile à l’horizon. De même, la zone industrielle d’Ain Beida, la plus ancienne, peine toujours à attirer des investisseurs. Ces exemples flagrants soulignent la nécessité d’efforts considérables pour permettre un réel décollage économique.

K. Messaad

Comments are closed.