L’amélioration du cadre de vie à la cité des 2.000 logements d’Ain Chouga, située en plein cœur du centre-ville de Sétif, a été au centre des discussions lors d’une récente réunion de l’association de quartier présidée par Omar Abdoun. Celui-ci a exposé les conclusions de la rencontre qui s’est déroulée le 20 novembre passé au siège de la wilaya, faisait suite à la visite du wali visant à évaluer la situation dans ladite cité, en réponse au sit-in des habitants ayant protesté contre le manque d’eau. Au cours de cette réunion, les membres de l’association ont également soulevé un autre problème : celui des terrains destinés aux projets d’équipements publics qui n’ont pas été lancés. « Concernant la réalisation des projets d’utilité publique prévus dans le plan d’occupation du sol, nous rappelons à toutes les parties impliquées que, au nom des habitants que nous représentons, nous insistons sur la préservation de ces terrains pour concrétiser les projets d’établissements scolaires », nous a indiqué le président de ladite association. Il a été souligné que certains promoteurs cherchent à détourner la vocation des terrains susmentionnés pour ériger d’autres projets immobiliers dans cette cité qui ressemble déjà à un ghetto. Les membres de l’association ont sollicité l’intervention des autorités locales, insistant sur l’impérieuse nécessité de concrétiser les équipements prévus. Il convient de rappeler qu’au cours de la réunion du 20 novembre, il a été convenu de confier la gestion de l’approvisionnement en eau potable de la cité à l’Algérienne Des Eaux (ADE). Les membres de l’association ont salué l’engagement du wali qui a aussitôt donné des instructions aux responsables concernés pour amorcer les démarches de ce transfert. Par ailleurs, les résidents ont applaudi l’initiative du promoteur Abderrahmane Raischems qui s’est engagé à financer la réalisation d’un tronçon de près de 300 mètres de long sur treize mètres de large à l’intérieur du quartier.
Faouzi Senoussaoui
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