Le directeur de la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) d’Annaba, Abdelghani Ould Ameur, a tenu dans l’après-midi du mercredi 27 décembre, une conférence de presse qui intervient quelques jours après la clôture des journées d’étude organisées par l’agence, du 18 au 20 décembre, sur la fraude et l’utilisation abusive de la carte « Chifa », ainsi que sur les risques de l’usage des produits chimiques dans le milieu professionnel. D’emblée, le premier responsable a fait une rétrospective du système « Chifa », considéré comme une réalisation stratégique en matière d’allègement des formalités de prise en charge des assurés sociaux et de facilitation de leur accès aux soins, dans le cadre du tiers payant dans ses deux formules (80 % et 100 %). Il a ensuite annoncé que la carte « Chifa » dans sa seconde version a été lancée le mardi 12 décembre passé, avec des avantages qui seront, à n’en pas douter, bénéfiques pour les assurés sociaux et leurs ayants droit. Contrairement à la première version, la nouvelle carte peut contenir, entre autres, quarante ordonnances médicales électroniques, prescrites au profit des assurés sociaux, 400 médicaments fournis, la possibilité de consulter tous les médicaments prescrits et fournis et une durée de validité de dix ans. « La carte Chifa créée en 2007 constitue une importance primordiale vu les facilitations qu’elle fournit aux assurés sociaux en matière de prestations », a souligné Ould Ameur. Concernant les chiffres enregistrés par son agence, le responsable a fait savoir que 330.264 cartes Chifa ont été remises aux assurés sociaux, 1.122 clés électroniques aux professionnels de la santé et 21.586.614 factures électroniques ont été traitées. Le directeur de la Caisse n’a par ailleurs, pas manqué de citer les chiffres relatifs aux professionnels de la santé conventionnés, avec 290 pharmacies d’officine, 192 médecins traitants, 17 opticiens, trois cliniques de chirurgie cardiaque, huit centres d’hémodialyse, sept cliniques d’obstétrique et sept opérateurs en transport sanitaire. En outre, un confrère de la presse écrite arabophone a posé le problème rencontré par des patients au niveau de certaines cliniques conventionnées, où ils ont subi des interventions chirurgicales. Ces patients ont eu des démêlés avec les responsables de ces cliniques à cause du tarif pratiqué et qui est contradictoire à celui mentionné dans la convention. « Il y a une convention qui nous lie et nul n’a le droit de la transgresser en matière de tarifs. Celui ou celle qui ne respecte pas les clauses de la convention signée entre les deux parties a, à nos yeux, commis des infractions graves », a répondu Ould Ameur au journaliste. Enfin, nous avons appris que la nouvelle carte « Chifa » entrera officiellement en vigueur dans quelques jours, dès le 2 janvier.
Nejmedine Zéroug
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