La prise en compte des préoccupations majeures des citoyens demeure une priorité pour les pouvoirs publics. A cet égard, un communiqué a été diffusé, jeudi 28 décembre, par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, donnant des réponses aux habitants des communes de Berriche et Ain Beida. Pour la commune de Berriche, située à quarante kilomètres au nord-est d’Oum El Bouaghi, les résidents de la localité de Bir Rogaa expriment des inquiétudes quant au raccordement aux réseaux énergétiques. A ce propos, les services dudit ministère font état de l’inscription d’une opération de branchement à l’électricité pour un ensemble de 49/30 logements ruraux. Une demande dans ce sens avait été formulée par la direction de l’Urbanisme, de l’architecture et de la Construction au sein de la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz), qui avaient évalué les coûts du projet, le 27 décembre 2017, à plus de 1,7 millions de dinars. Le paiement a été intégralement effectué le 8 octobre 2019. Cependant, les services de la direction régionale Est de Sonelgaz n’avait pas entamé les travaux en raison de l’absence d’un transformateur. Après la finalisation de la construction de ce dernier par la direction de l’Urbanisme, une mise à jour de l’étude a été entreprise conformément à la nomenclature des prix. Un coût d’environ 4,6 millions de dinars a été établi en date du 4 mai 2023, en attente d’approbation par ladite direction. Pour ce qui est de la bourgade de Bir Rogaa, la commune a assumé la responsabilité financière pour le raccordement électrique des 33 logements ruraux du site « 1 » et des 40 autres du site « 2 ». Quant au branchement au réseau gazier, il a atteint une couverture de 100 %. Les services de la direction régionale de Sonelgaz n’ont donc reçu aucune demande pour ces sites. Passant à la commune d’Ain Beida et en réponse aux requêtes des habitants de la cité des 400 logements (Askri Cherif), le communiqué mentionne l’inscription d’un projet d’amélioration urbaine dans le programme du Fonds de Garantie et de Solidarité et des Collectivités Locales (FGSCL) pour l’année 2023. L’opération inclut le revêtement des routes pour la première tranche de la cité, avec un montant de près de 43 millions de dinars. Actuellement, le marché est en cours d’examen au sein des services du contrôle financier pour validation. En ce qui concerne l’éclairage public, le chef de daïra d’Ain Beida a été chargé d’évaluer la situation sur le terrain, d’identifier les lacunes et de préparer une fiche technique. Cette démarche vise à intégrer la résolution de ces préoccupations dans les nouveaux projets de développement de la wilaya. En ce qui concerne l’approvisionnement régulier en eau potable, le fonctionnement du pompage depuis le barrage d’Ourkis a été réduit de 48 heures à 24 heures pour la ville d’Ain Beida depuis novembre 2023, de même que pour la wilaya de Souk-Ahras, avec une moyenne de 12.262 mètres cubes par jour. Cette modification a eu un impact direct sur la distribution d’eau, notamment dans la ville d’Ain Beida, et particulièrement dans la cité 400 logements. Cette dernière est désormais alimentée de manière intermittente, tous les six ou sept jours, à partir du réservoir 2.000 mètres cubes qui approvisionne la zone est de la ville d’Ain Beida, englobant plusieurs quartiers. Notons que cette nouvelle méthode de communication adoptée par le ministère de l’Intérieur pour répondre aux préoccupations des citoyens arrive à point nommé pour les éclairer sur tout ce qui a trait à leur cadre de vie.
K. Messaad
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