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Sa ville natale lui rend un vibrant hommage : Retour sur le parcours de Abdelhafidh Boussouf

La wilaya de Mila a célébré avant-hier, dimanche 31 décembre, le 43ème anniversaire de la disparition de l’un de ses fils révolutionnaires, le moudjahid Abdelhafid Boussouf. Une conférence historique a été donnée à ce sujet au musée El Moudjahid de la ville.

Animée par le chercheur en histoire Noureddine Bouarroudj, elle a revisité le parcours révolutionnaire et politique de Boussouf depuis son adhésion en 1942 au Parti du Peuple Algérien (PPA), jusqu’à sa mort, le 31 décembre 1980. Ceci en passant par ses responsabilités au Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD), sa participation à la réunion des 22 historiques, la création des services de renseignements et son rôle de Ministre de l’Armement et des Liaisons Générales (MALG) au sein du premier et du deuxième Gouvernements Provisoires de la  République Algérienne (GPRA), entre autres activités et responsabilités assumées par celui que la Révolution avait surnommé Si Mabrouk. Le conférencier a notamment mis en valeur le rôle de Abdelhafid Boussouf dans la formation des services de renseignement et tout l’intérêt qu’il accordait à l’élément humain et à l’équipement. A cette occasion, un film biographique réalisé par Abdelbaki Sellai a été également projeté. Le documentaire a fait une riche rétrospective sur le parcours révolutionnaire de celui qu’on surnomme « le père des services de renseignements Algériens ». Né en 1926 à Mila, Abdelhafid Boussouf adhère, en 1942, au PPA. Il rejoint, après les massacres du 8 mai 1945, les rangs de l’OS (Organisation Secrète) créée par le congrès du PPA-MTLD, et devient responsable du MTLD dans la daïra de Tlemcen. Durant l’été 1954, il participe à la réunion du Comité des 22. Après le déclenchement de la Guerre de libération nationale, il est nommé adjoint de Ben M’hidi, alors responsable de la Wilaya-5 historique. Après le congrès de la Soummam en 1956, il succède à Ben M’hidi à la tête de la Wilaya-5 où il met en place le premier noyau des services de renseignements. En septembre 1957, il est nommé membre du Comité de Coordination et d’Exécution (CCE) à Tunis. Une année plus tard, soit en septembre 1958, il est nommé ministre des Liaisons générales et des Communications au sein du GPRA (Gouvernement Provisoire de la Révolution algérienne).

Kamel B.

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