La situation relative à la prévalence du coronavirus est « tout à fait ordinaire », rassure le ministère de la Santé dans un communiqué publié hier. La sortie du département ministériel a été rendue nécessaire après la diffusion d’informations faisant état du retour en force de cette épidémie en Algérie. S’agit-il d’une nouvelle vague au moment où la vaccination anti-Covid patine ? Absolument pas répond le ministère de la Santé. « Certains réseaux sociaux ont relayé des déclarations fallacieuses attribuées à un professeur de médecine à Alger, faisant état de l’apparition de cas de Covid-19, très contagieux et à très fort impact sur les citoyens, suscitant un sentiment d’inquiétude chez ces derniers », lit-on dans le communiqué. « Ces déclarations sont complètement infondées et n’ont pas été proférées par ce professeur, ni émané d’une quelconque instance habilitée à le faire », a indiqué le ministère de la Santé, qui précise que « le taux d’incidence est de 1 à 2 cas d’atteinte par jour ». Dans le même contexte, le département ministériel lance un appel à la population afin de « ne pas faire cas de ces déclarations et informations infondées, dont le seul but et de semer la panique parmi les citoyens ». Ces fausses alertes démenties et dénoncées par le ministère de la Santé seraient-elles liées ou inspirées par la situation sanitaire prévalant en Europe et particulièrement en France où des spécialistes parlent de l’apparition d’un variant appelé BQ.1.1 ? « Ce sous-lignage d’Omicron représentait la moitié des nouveaux cas mi-novembre et continuait d’augmenter », selon un épidémiologiste français, cité par la revue Marianne. « Et la France est un des premiers pays où il se répand, donc on n’a pas vraiment d’idée de la répercussion sur l’hôpital », a souligné le même spécialiste. Quoi qu’il en soit, faudrait-il réactiver le dispositif de vaccination tout en rappelant à la population de maintenir les gestes barrières habituelles ?
M.M
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