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Formation professionnelle : Atteindre la transformation numérique

Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Mirabi, a affirmé hier, lundi 8 janvier, que son secteur se mettait à la numérisation, conformément aux instructions du chef de l’Etat. Le ministre, qui s’exprimait devant le mouvement associatif de la wilaya de Mila à l’occasion de sa visite de travail effectuée dans cette wilaya de l’est du pays, a affirmé que son secteur « vient de mettre en place deux plates-formes électroniques, Tassyir et Mihnati en l’occurrence, afin de mettre de la transparence dans la gestion du secteur ». Le ministre précise que tout se fait désormais via ces deux plates-formes, y compris le recrutement et les inscriptions dans les établissements du secteur. Et de préciser que ces deux plates-formes ont été réalisées par des compétences du son secteur. « On n’a pas déboursé un sous pour leur création. Elles ont été élaborées par nos compétences », dira-t-il. Mirabi souligne, dans ce sens, que tout ce qui se rapporte aux données, aux infrastructures et à la pédagogie est désormais disponible en format numérique. Le représentant du Gouvernement a évoqué, également, la nomenclature des métiers assurés par les établissements du secteur. Il dira : « Le secteur assure des formations dans pas moins de 495 spécialités. Celles-ci sont réparties sur 23 branches de formation ». Il précisera que cette nomenclature pourrait être actualisée à tout moment pour « mieux répondre aux besoins du marché local en main d’œuvre qualifiée ». A titre d’illustration, Mirabi citera les spécialités relatives au monde de l’agriculture. Il assure que les instituts nationaux et les Centres de Formations Professionnelle et d’Apprentissage (CFPA) assurent des formations qualifiantes en agriculture dans 80 spécialités différents. « Nous enseignons 80 disciplines de l’agriculture. L’enseignement de ces matières est assuré par 900 enseignants, dont des docteurs, des ingénieurs et des techniciens supérieurs », a-t-il indiqué. Yacine Mirabi a, d’autre part, encensé les diplômés de son secteur en affirmant qu’ils jouissent de compétences qui font l’admiration du partenaire social. « Les Chinois ayant des projets de chemins de fer à Bechar et Djelfa sont satisfaits des qualifications des diplômés de nos établissement qui ont rejoint leurs projets en Algérie », a-t-il mentionné. Le ministre a, par ailleurs, regretté le peu de médiatisation de son secteur et appelé à « l’organisation de portes ouvertes pour vulgariser les activités du secteur et faire mieux connaitre ses potentialités et résultats ». Dans ce sillage, Mirabi fera savoir que son secteur dispose de 900 clubs scientifiques et va les employer dans l’organisation d’expositions pour faire connaitre le secteur au grand public et attirer davantage de stagiaires dans ses salles de cours. Le ministre s’est rendu, ensuite, à la station de pompage d’Ain Tine, sur la digue du barrage de Beni Haroun et au CFPA de Grarem Gouga, où il s’est enquis des conditions de formation des stagiaires en mode apprentissage, qui suivent leur cursus dans ces établissements.

Kamel B.

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