L’Algérie affrontera le Burkina-Faso aujourd’hui à 15 heures au stade de la Paix à Bouaké à l’occasion de la 2ème journée de la coupe d’Afrique des nations. Les deux formations vont donc se rencontrer pour la 23ème fois. Le face à face d’aujourd’hui, qui est le troisième entre les deux sélections en phase finale de la CAN après ceux de 1996 et 1998, revêt une importance capitale aussi bien pour les Fennecs que pour les Etalons. Pour Djamel Belmadi, qui a animé hier une conférence de presse, « ce sera un match difficile pour les deux équipes, mais pas capital pour nous du moment qu’il y aura un troisième match à venir ». « L’idéal aura été d’entamer ce tournoi pas une victoire, maintenant notre objectif est de gagner ce deuxième match face au Burkina Faso pour se relancer », a-t-il indiqué, avouant implicitement le caractère décisif de cette rencontre où le moindre faux pas pourrait réveiller les vieux démons de l’édition camerounaise. En tant qu’homme averti, le sélectionneur national le sait plus que quiconque, mais à travers son attitude qui se veut sereine, il veut surtout éviter de mettre la pression sur ses joueurs, allant jusqu’à évoquer l’hypothèse de la qualification au second tour par les quatre des meilleurs troisièmes. Commentant le nul concédé aux Angolais, il n’a pas manqué de défendre Riad Mahrez, qui n’a pas du tout brillé, en estimant que le flanc droit de l’attaque algérienne « a été moins inspiré, et que « cela ne peut être qu’un concours de circonstances qu’autre chose ». « Mahrez est critiqué depuis longtemps, il est champion d’Europe, il n’a aucun problème avec les critiques. Nous sommes concentrés sur nous-mêmes et sur le prochain match », a-t-il répliqué. A travers ces propos, pourrait-on conclure que le capitaine de l’EN sera aligné face au Burkina-Faso ? A priori, tout indique qu’il sera présent aujourd’hui. A propos du Burkina-Faso, il a reconnu que c’est « une bonne équipe » et « un bon adversaire ». Ses derniers résultats à la CAN le prouvent. Le Burkina Faso savait depuis quelque temps déjà qu’il allait jouer à 14h, l’équipe s’est préparée en tenant compte de ce détail. On doit jouer à n’importe quelle heure, jouer à 14h est difficile certes, mais on se prépare en conséquence », a-t-il souligné. Evoquant les résultats des autres groupes, Djamel Belmadi a conclu qu’ « il n’y a plus de petites équipes en Afrique ». « Je prends l’exempte de l’Angola, c’est une équipe qui n’a pas perdu depuis longtemps, elle a une bonne assise défense. La Guinée-Bissau a fait trembler la Côte d’Ivoire en match d’ouverture. C’est l’esprit d’équipe et la volonté qui font souvent la différence », a-t-il estimé. « On avait dit qu’il fallait prendre les trois points dès le premier match, pour bien débuter mais on ne l’a pas fait, donc maintenant on va tout faire pour prendre les trois points », a-t-il affirmé. Les Algériens ne veulent pas revivre le même scénario cauchemardesque de la 33ème édition joué, il y’a deux ans au Cameroun. Djamel Belmadi en est conscient.
Mohamed Mebarki
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