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L’ambassadrice des USA visite Bordj Bou Arreridj : La wilaya à l’aube d’une coopération internationale

L’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, a effectué, mercredi 17 janvier, une visite de travail dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, s’inscrivant dans le cadre d’un programme de déplacements qui vise à renforcer le partenariat entre les entreprises algériennes et leurs homologues américaines, a-t-elle indiqué.

La diplomate américaine a expliqué que l’objectif principal de ce programme est d’explorer les opportunités de coopération et de déterminer les moyens permettant de renforcer la collaboration entre les entreprises algériennes et américaines, notamment dans le secteur économique, en mettant l’accent sur l’agriculture et l’élevage. Elle a précisé que la wilaya de Bordj Bou Arreridj constituait la troisième étape de ce programme de visites. Lors de sa première escale dans la capitale des Bibans, Aubin a visité le château El-Mokrani surplombant la ville du chef-lieu de wilaya, un symbole emblématique de l’histoire de la région, marquée par des faits d’armes et une résistance héroïque du peuple algérien face à l’occupation française. À El Anasser, l’ambassadrice a eu une discussion avec le recteur de l’université Mohamed El-Bachir El Ibrahimi, Bouaza Boudrissa, sur les moyens d’élargir les termes de l’accord de partenariat entre cet établissement et l’université américaine d’Oklahoma. L’objectif est de permettre à ce partenariat d’inclure davantage de spécialités, dans le but de renforcer la recherche scientifique et de favoriser l’échange d’expériences pour le développement des programmes d’enseignement en anglais au sein de toutes les universités algériennes. Les deux parties ont également abordé les moyens de renforcer et de diversifier la coopération scientifique et universitaire entre les deux pays, notamment après la conclusion, en décembre 2023, d’un accord de coopération avec l’université américaine de Kingston. Cette visite a également donné l’opportunité à Aubin d’explorer les installations pédagogiques de l’université, telles que le centre d’enseignement des langues et le centre d’assistance psychologique. Par ailleurs, Elizabeth Moore a rencontré le wali, Kamel Nouicer, ainsi que le président de la chambre de commerce et d’industrie et celui de la chambre agricole. Ensemble, ils devaient explorer les opportunités de coopération et de partenariat entre les entreprises opérant dans la wilaya, couvrant divers secteurs, et leurs homologues américaines. À cet égard, les trois responsables algériens ont mis en avant la réalité économique et sociale en pleine mutation de la wilaya, témoignant des efforts de développement considérables déployés par le pays au cours des dernières années. Ils ont notamment évoqué le programme de relance du secteur de l’agriculture et de l’élevage, l’extension des périmètres des céréales pour assurer la sécurité alimentaire, ainsi que la modernisation des exploitations agricoles. Ils ont porté à la connaissant de l’ambassadrice américaine que, tout en préservant sa vocation agricole, la wilaya de Bordj Bou Arreridj s’est également ouverte à une activité du troisième millénaire : l’industrie électronique et qu’elle revendique aujourd’hui, à juste titre, son nouveau statut de pôle industriel directement impliqué dans le processus des mutations économiques et sociales que connaît l’Algérie. A ce propos, notons que cette wilaya est inscrite dans le schéma national d’aménagement du territoire à l’horizon 2030 en tant que futur pôle de développement et d’excellence dans le domaine industriel. Elle se positionne parmi les régions les plus dynamiques en Afrique du Nord, avec des secteurs clés tels que l’électronique, les matériaux de construction et l’agroalimentaire. Il y a seulement quelques années, Bordj Bou Arreridj n’était qu’un bourg ordinaire, situé presque à égale distance entre Alger et Constantine, que l’on traversait sans s’arrêter. Aujourd’hui, reconnue comme l’une des principales régions industrielles du pays, elle s’ouvre, selon les interlocuteurs de l’ambassadrice américaine, aux investisseurs nationaux et étrangers, dévoilant ainsi son potentiel et ses nombreux atouts.

Ahmed Saber

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