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Partenariat algéro-américain : Les compagnies US en prospection

Une délégation d’homme d’affaires américains, conduite par le président du Conseil d’affaire algéro-américain Smail Chikhoune et David Wilhelm séjourne depuis une semaine en Algérie. Elle a été reçue hier mardi par le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab. Le communiqué du ministère de l’Énergie indique que les sociétés américaines représentées à cette rencontre sont ExxonMobil, Chevron Corporation, Hecate Energy, Arc Energy, Philippe Group Mining, REASOL et NESR. Il a été d’abord question d’une « évaluation du partenariat algéro-américain », dans le domaine de l’énergie et des mines, ainsi que les perspectives de son renforcement, « à travers l’examen de toutes les opportunités d’investissement. » Mohamed Arkab a souligné « l’importance du partenariat stratégique entre les sociétés algériennes et américaines dans les domaines du pétrole et du gaz », déclinant la nouvelle stratégie du secteur, tendant à « densifier les investissements afin d’augmenter la capacité de production et de transformation. » Poursuivant son plaidoyer en faveur de ce partenariat, le ministre a décliné l’opportunité dans les domaines de la prospection, la pétrochimie, la numérisation, le renouvelable et la lutte contre les émissions du CO2. Il est question également dans le discours du ministre de l’Énergie du nouveau Code des investissements, voté en 2022 par le parlement algérien, soulignant la rupture définitive avec l’approche dogmatique, incarnée par la fameuse loi 51/49, qui constituait un véritable barrage aux Investissements Directs Étrangers (IDE) en Algérie. Les obstacles bureaucratiques qui caractérisaient l’ancienne loi sont éliminés, explique le ministre, qui met aussi en avant l’assouplissement et l’allégement des procédures, en vue de réduire les délais de maturation des projets. Ce nouveau Code a eu un impact positif sur le climat des affaires, qui est aujourd’hui plus propice au partenariat avec les étrangers, notamment les sociétés américaines, en particulier pétrolières, qui connaissent le marché algérien. Énergies renouvelables, hydrogène, programme national de dessalement d’eau de mer, autant de « niches » dans lesquelles Mohamed Arkab veut voir les Américains s’engouffrer avant les investisseurs d’autres nationalités. David Wilhelm, s’exprimant au nom de la délégation américaine, s’est dit « réjoui » par la qualité des relations entre les sociétés américaines et leurs homologues algériennes, convenant de l’existence d’un « nouveau climat d’affaires plus propice à l’investissement étranger en Algérie ». D’autres rencontres sont inscrites à l’agenda « afin d’approfondir les discussions » et pour identifier les domaines prioritaires, à même d’accueillir des projets d’investissements. Le tout est désormais de passer des déclarations de bonne intention exprimées au cours de cette rencontre, aux actes concrets, qui en donneraient la meilleure des traductions.

H. Khellifi

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