Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb a fait état, jeudi à Alger, de l’intégration, à fin décembre dernier, de plus de 320.000 bénéficiaires du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) dans les entreprises et les administrations publiques, à des postes d’emploi permanents.
A une question d’un député à l’Assemblée populaire nationale (APN) lors d’une plénière consacrée aux questions orales, M. Bentaleb a précisé que 324.506 bénéficiaires du DAIP ont été intégrés, jusqu’au 31 décembre dernier, dans les entreprises et les administrations publiques à des postes d’emploi permanents.
Cette intégration, affirme le ministre, “s’inscrit dans le cadre de la feuille de route tracée par les pouvoirs publics pour la mise en œuvre des engagements du président de la République visant à mettre fin à la fragilité des dispositifs de promotion de l’emploi rémunéré pour améliorer le niveau de vie des concernés, notamment les jeunes diplômés bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) et à l’insertion sociale (DAIS)”.
Concernant l’insertion de la deuxième et de la troisième vagues avec effet rétroactif, le ministre a souligné que les modalités d’application des dispositions du décret exécutif 336-19, notamment en son article 1 ont été clarifiées en vertu d’une ordonnance interministérielle entre les ministres de l’Emploi et des Finances ainsi que la fonction publique stipulant que “l’insertion se fait sur trois étapes suivant l’ancienneté acquise dans les dispositifs durant trois (03) ans.
Répondant à une question sur l’objectif derrière la convocation des personnes ayant un handicap permanent pour le contrôle médical, le ministre a souligné que “les dispositions du décret exécutif 171-05 du 7 mai 2005 définissant les conditions du contrôle médicales des assurés sociaux exigent la présence physique de l’assuré dans certains cas afin de l’examiner ou présenter un document médical pour s’assurer de la conformité de son état de santé avec les avantages de la sécurité sociale dont la prise en charge nécessite un contrôle médical”.
Pour bénéficier de certains avantages à l’image des primes et indemnités d’accident de travail, maladies professionnelles ou invalidité nécessite, selon M. Bentaleb, il faut faire “une consultation médicale”.
La CNAS avait entamé des procédures dans l’optique d’alléger les mesures afin d’éviter la convocation systématique des assurés sociaux et des ayants-droit, a expliqué M. Bentaleb.
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