De nombreux poteaux électriques se sont dangereusement inclinés et menacent de tomber à El Alayga, agglomération secondaire de la commune de Sidi Merouane. Ces supports en ciment datent de l’année 1952, à se fier aux inscriptions qui y sont gravées. Ayant perdu leur aplomb, ils sont, en effet, sur le point de tomber. Des citoyens de cette localité ont pris attache avec notre journal pour dénoncer cette situation. « Nous vivons avec la peur au ventre, notamment en temps venteux », nous dira l’un d’eux. Et d’expliquer : « Ces supports se sont inclinés dangereusement et ne tiennent debout que grâce au réseau de câbles qu’ils supportent ». Nos interlocuteurs affirment avoir alerté plus d’une fois les autorités locales sur cette question ; mais aucune solution ou mesure préventive n’ont été trouvées. Mieux, l’un d’eux affirme que le problème a fait l’objet d’un mini-reportage réalisé par une chaine de télévision privée. Mais cela n’a pas fait bouger les responsables locaux, ni le fournisseur public d’électricité. Une virée sur les lieux, samedi 3 février, nous a permis de mesurer la gravité de la situation. Les supports en question, au nombre de deux, sont bel et bien inclinés. Leurs socles, massifs, sont sortis de terre à force d’érosion et de travaux effectués dans leur voisinage depuis plus de 70 ans. L’un des deux pylônes penche vers une habitation occupée et l’autre vers deux locaux, dont l’un est exploité comme garage de tracteur agricole et l’autre comme élevage ovin. Près d’une dizaine de foyers de cette agglomération secondaire sont alimentés en électricité à partir de ces deux poteaux, a-t-on constaté de visu. Selon les témoignages recueillis sur place, les habitants de cette mechta ont déjà connu la chute d’un pylône il y a quelques années. Ils affirment, en effet, qu’un poteau de même type est tombé il n’y a pas longtemps dans une rue voisine, sans faire de dégât en vie humaine, fort heureusement. Aussi, craignent-ils qu’un tel scénario ne se reproduise dans leur rue et ils appellent qui de droit à intervenir pour les soustraire de cette dangereuse situation
K. B.
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