Si vous empruntez la route du lycée El Kendy de la ville de Jijel, vous risquez de tomber dans un immense trou sur le trottoir. Depuis près de quatre mois, les piétons qui empruntent ce chemin ne manquent pas de remarquer un trou béant d’environ un mètre de diamètre sur deux de profondeur. Non couvert, il sert désormais de dépotoir où l’on brûle les déchets. Bien que les habitants de cette cité soient conscients du danger et abordent l’endroit avec prudence, il n’en va pas de même pour les piétons de passage qui risquent de tomber dedans, surtout par temps de brouillard. D’énormes trous ont été creusés au chef-lieu de wilaya pour effectuer des réparations sur une conduite, puis rebouchés à la hâte. Quelques mois plus tard, ils s’affaissent. Avec la pluie, ils se remplissent d’eau. Certains habitants nous ont informés qu’ils attendent depuis plusieurs jours la réfection de ces zones à risques, mais les travaux tardent toujours, au grand dam des passagers résignés à marcher sur la chaussée. Il est important de noter que le tronçon en question mène vers la polyclinique et le lycée, et « ce sont notamment les élèves, les malades, les personnes âgées et les enfants qui souffrent davantage de cette situation », nous dit un citoyen. De plus, plusieurs routes mal entretenues subissent une dégradation constante, ce qui oblige conducteurs à zigzaguer, causant parfois des accidents tragiques. Le problème s’est aggravé en cette saison d’hiver, notamment en raison de la boue générée par les dernières précipitations.
M. Bouchama
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