Assuré du soutien illimité des États-Unis en premier lieu et de la Grande-Bretagne dans une certaine mesure, l’État d’Israël continue de bafouer toutes les règles conventionnelles, établies autour des droits de l’homme. Le soutien américain est sans réserve. Deux parlementaires américains viennent d’accuser l’Afrique du Sud de prendre le parti du Hamas, en déposant une proposition de loi visant à obliger l’administration américaine à évaluer ses relations avec Prétoria. Depuis plus de quatre mois, Tel Aviv poursuit en toute impunité et avec un mépris outrageant à l’encontre de la communauté internationale, ses violations illimitées de toutes les lois reconnues par les nations. La folie meurtrière qui s’est emparée des dirigeants sionistes a atteint des niveaux sans précédent de la démence et menace de pousser l’horreur vers des dimensions inimaginables, à un point où il faudrait penser à mettre en place un nouveau lexique pour pouvoir décrire ce qui arrive aujourd’hui aux Palestiniens, exposés à une forme de terreur qu’aucun peuple n’a subie jusqu’à présent. Des puissances occidentales ont certes estimé que le bilan des pertes humaines et la situation humanitaire dans la bande de Ghaza sont devenus intolérables, mais ne semblent pas être en mesure de peser sur les décisions des chefs de guerre sionistes. Impuissance ou hypocrisie ? Avant-hier mardi, le ministère de la Santé de Ghaza a annoncé que « des personnes déplacées avaient été tuées et blessées par les tirs de l’armée israélienne alors qu’elles quittaient l’hôpital Nasser », sans préciser le nombre de morts et de blessés. Le Dr. Ashraf Al Qudra, porte-parole du ministère cité, a déclaré dans une brève publication sur Facebook que « trois personnes ont été tuées et 10 autres blessées par des tirs de snipers israéliens à l’intérieur du complexe médical Nasser de Khan Younès ». « Le mouvement de résistance palestinien Hamas avait auparavant affirmé que le fait que l’armée israélienne se soit postée près de l’hôpital Nasser, en demandant aux personnes déplacées de quitter l’hôpital, laissait présager de son intention de commettre un crime à leur encontre ». « Nous sommes très inquiets de la situation à l’hôpital Nasser de Khan Younès », a déclaré Médecins Sans Frontières (MSF), signalant que « les gens n’osent pas sortir de l’hôpital de peur d’être ciblés par des tireurs embusqués ». À Rafah où s’est entassée plus de la moitié de la population de Ghaza, l’idée d’un transfert d’une partie de la population vers le désert du Sinaï est désormais évoquée avec beaucoup d’insistance. « Un plan d’accueil des Palestiniens serait déjà à l’étude depuis plusieurs mois », rapportent plusieurs médias. Alors que le bilan de l’agression génocidaire s’approche de la barre des 30.000 victimes, le président de l’État palestinien s’est adressé au mouvement Hamas l’exhortant à « conclure rapidement l’accord sur les otages ». « Nous appelons tout le monde, en particulier le mouvement Hamas, à conclure rapidement l’accord, afin que nous puissions protéger notre peuple et éliminer tous les obstacles », a-t-il insisté.
M. M./AG
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