Le ramassage des déchets domestiques semble s’améliorer dans la ville de Guelma, devenue une grande métropole en constante expansion au fil des ans. Cependant, le parc de camions-bennes du chef-lieu de wilaya ne parvient pas à couvrir tous les quartiers périphériques et les nouvelles cités qui poussent comme des champignons. Dans ce contexte, l’ingénieure Djamila Hami, directrice d’un service au sein de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de la ville du 8 mai 1945, a annoncé hier, samedi 17 février, que la question de la collecte des déchets est prise en charge. Elle a également fait savoir que des conventions seront signées avec les opérateurs du secteur privé pour cibler les résidents de la cité Emir Abdelkader et ceux de la nouvelle ville, inclus dans le programme de collecte des ordures ménagères. Cette responsable a souligné que d’autres conventions seront finalisées avec ces entreprises spécialisées du secteur privé, qui font un travail remarquable. Un seul bémol persiste : les bacs à ordures hors d’usage entravant la mission des éboueurs et qui nécessitent d’être remplacés. Rappelons, par ailleurs, qu’une campagne d’éradication des décharges sauvages est menée chaque samedi à travers l’ensemble des communes de la wilaya. Placée sous l’égide de la wali, cette opération de grande envergure se déroule avec le concours des APC, des directions des Travaux publics, de l’Habitat, des Ressources en eaux, de l’Environnement et de l’Urbanisme, ainsi que des entreprises du secteur privé qui mobilisent d’énormes moyens humains et matériels. La représentante de la municipalité de Guelma a déclaré, la semaine passée, que cette opération a déjà touché l’entrée de la ville (Bab Constantine), les cités Oued Maiz, Emir Abdelkader et Bourouaiah et les abords du marché à bestiaux. Elle dévoile que chaque semaine, il est procédé au ramassage et à l’évacuation de plus de cent tonnes de déchets hétéroclites. Toutefois, elle déplore que ce phénomène de décharges sauvages persiste à cause de l’incivisme de nombreux citoyens et aux faibles moyens d’enlèvement des ordures par les services communaux et les entreprises contractuelles. Cette responsable affirme qu’en parallèle, les services techniques de la ville du 8 mai 1945 poursuivent l’opération d’élagage des arbres à travers les cités et quartiers. Il est navrant de constater la présence de nombreuses décharges de déchets solides en milieu urbain, car certaines personnes sans scrupules n’hésitent pas à jeter dans les espaces verts les matériaux hétéroclites provenant des travaux réalisés dans leurs appartements et villas. Les élus locaux sont interpellés pour assainir ce secteur, qui nuit à l’esthétique de l’environnement et représente un danger pour les riverains.
Hamid Baali
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