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Veto américain contre la résolution algérienne : Une vague d’indignation dans le monde !

Le veto américain opposé à la résolution initiée par l’Algérie, en vue d’imposer un cessez-le-feu et de sauver des vies à Ghaza, provoque une véritable onde de choc dans le monde. Les réactions d’indignation se multiplient depuis avant-hier mardi soir, dénonçant à la fois l’attitude des USA et le nouvel échec du Conseil de sécurité de l’ONU. En effet, la Ligue arabe, la Chine, l’OCI, le parlement arabe, l’Arabie Saoudite et la Jordanie ont vivement dénoncé le rejet par les États unis d’Amérique de cette résolution. Les USA étaient, rappelons-le, le seul pays à voter contre le document algérien. Dans une déclaration, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou Al Gheit, dénonce le recours des États-Unis à leur droit de veto pour avorter un projet à même de mettre un terme au cauchemar des Ghazaouis. Selon lui, cette attitude « confirme à nouveau la responsabilité politique et morale de Washington dans la poursuite de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza ». Abou Al Gheit exprime, à cet effet, son « profond regret » que ce soit la troisième fois que les États-Unis adoptent une telle attitude, depuis le début de l’agression sioniste, déplorant que « les positions américaines réduisent la crédibilité du système international et renforcent l’état de paralysie dont témoigne l’ONU ». De son côté, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a fait part de ses profonds regrets face à l’énième échec à adopter un projet de résolution visant à mettre fin à l’agression militaire brutale de l’entité sioniste contre la bande de Ghaza, relevant qu’il reflète l’incapacité du Conseil de sécurité à maintenir la paix et la sécurité internationales. Pour sa part, la Chine a vivement condamné le répétitif veto américain, contre un projet de cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, théâtre de massacres ininterrompus depuis près de cinq mois, affirmant que ce geste « rendrait la situation plus dangereuse » dans l’enclave palestinienne. « Les États-Unis étaient encore une fois seuls à imposer leur veto, rendant la situation à Ghaza plus dangereuse », a souligné, au cours d’un point de presse, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning. Dans le même sens, l’Arabie saoudite affiche aussi ses regrets face à ce nouvel échec du Conseil de sécurité : « Il est plus que jamais nécessaire de réformer le Conseil de sécurité, pour qu’il s’acquitte de ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales avec crédibilité et sans deux poids, deux mesures », précise le représentant du royaume. Même position exprimée par la Jordanie, qui déplore par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Sufyan Al Qudah, l’incapacité du Conseil de sécurité, pour la troisième fois, à « adopter une résolution visant à mettre fin à l’agression sioniste qui fait rage à Ghaza », soulignant que ledit Conseil et la communauté internationale doivent désormais assumer leurs responsabilités. Aux États-Unis, le sénateur indépendant, Bernie Sanders, s’est dit « scandalisé » par l’attitude de son pays, qui, de par son geste, se place en « complice » avec l’entité sioniste dans son agression contre des enfants et des civils sans défense. « Le monde entier nous regarde. Nous ne pouvons pas être complices de cette atrocité », déclare-t-il, dans un message vidéo sur la plateforme X. Le Parlement arabe exprime également son profond regret : « Ce qui se déroule au sein du Conseil de sécurité confirme que nous sommes face à un système incapable de maintenir la paix et la stabilité internationales », dénonce l’instance. « La poursuite des massacres barbares dans la bande de Ghaza est une honte pour l’humanité », a ajouté ce Parlement.

Samir Rabah

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