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Atteintes au foncier du domaine de l’Etat (Annaba) : Djellaoui exige la mobilisation des maires

Finies les atteintes au foncier du domaine public à Annaba. Le wali, Abdelkader Djellaoui, n’a pas caché sa colère, encore moins sa déception, à ce sujet, et a affiché une volonté évidente de mettre fin aux dépassements dont font l’objet les biens de l’État. Dans son intervention avant-hier, jeudi 22 février, lors de l’ouverture des travaux de la quatrième session de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW), le wali a mis en garde les maires, face aux atteintes au foncier de l’État de plus en plus signalées dans les douze communes. Le wali a annoncé la tenue, dimanche 25 et lundi 26 février, de sessions d’information au profit des maires des communes, afin de les former sur les procédures à mettre en application en matière de lutte contre les dépassements dont fait l’objet le foncier de l’État dans la wilaya. Le chef de l’exécutif n’a pas mâché ses mots en direction des maires. D’un air menaçant, Djellaoui a lancé, en direction des responsables : « Le foncier du domaine de l’État est une ligne rouge. Aucune défaillance n’est autorisée. La nouvelle réglementation pénalisant les atteintes doit être appliquée à la lettre. Les responsables défaillants seront sévèrement punis par la force de la loi ». Il faut reconnaître, cependant, à ce sujet, que bien que le gouvernement ait pris et mis en œuvre de nouvelles dispositions visant à « mettre fin » aux atteintes contre les biens de l’État, à Annaba, la question du foncier en général et urbanisable en particulier, continue de se poser avec acuité. Pourtant, l’insuffisance du foncier urbanisable, dont de nombreuses assiettes ont été détournées au grand jour par la main noire du foncier, est à l’origine d’un grand retard dans le développement de la wilaya et a entraîné de nombreuses fois l’annulation pure et simple de projets aussi importants les uns que les autres. Pourtant, une simple décision administrative serait suffisante pour permettre le recouvrement des espaces squattés, qui pourraient être utilisés pour la réalisation de projets de logements et d’autres structures publiques, répondant ainsi à la demande locale. Selon les observateurs, la récupération par la force de la loi des terres « occupées » pourrait ainsi contribuer, grâce à la disponibilité du foncier immobilier, à doter ces localités de pôles urbains, tels que ceux de Bouzaâroura (El Bouni) et de Kalitoussa (Berrahal).

B. Salah-Eddine

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