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Le lycée technique d’Annaba se fait vétuste : A quand la restauration des lieux ?

L’état du célèbre lycée technique, situé aux rues Mohamed Benouhiba (ex-Eugène François) et Goumia (ex-Robespierre), dont la construction remonte à l’époque coloniale, laisse à désirer. Lors de la visite des lieux, ses anciens professeurs et élèves tirent la sonnette d’alarme pour interpeller les autorités, notamment la direction de l’Éducation, sur la situation dégradée de cet établissement. Pour faire face à la décrépitude qui le ronge, cet établissement scolaire, qui a vu défiler depuis sa création des centaines de milliers de lycéens, devra faire l’objet de travaux d’aménagement de fond en comble. Classé comme patrimoine matériel local de la ville des jujubes, le lycée technique, où l’équipe bônoise « Hamra » a élu domicile et subi son stage de préparation avant sa confrontation face à l’Union Sportive de la Médina d’Alger (USMA) comptant pour la phase finale de la Coupe d’Algérie qui s’est déroulée un certain 25 juin 1972 au stade du 5 juillet 62 (ex-Cheraga), connaît depuis quelques années des dégradations à tous les niveaux de sa structure qui risquent de le faire tomber en ruine. Même le mur d’enceinte du côté de la rue « Trig El Goumia », faisant office d’urinoir et de dépôt d’ordures ménagères, est littéralement délabré voire abîmé. « Où sont passés les responsables pour faire quelque chose ? Faudrait-il qu’il tombe en ruine pour qu’ils interviennent ? N’ont-ils pas oublié que cet établissement, qui compte parmi les lycées les plus imposants d’Afrique voire d’Europe, est une infrastructure monumentale ? », s’est interrogé un groupe d’anciens élèves, dont l’un d’eux occupe un poste de responsabilité dans un ministère. « Il faut équiper ce lycée de caméras de surveillance à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement pour lutter contre les vols, les dégradations perpétrés par des individus sans foi ni loi », a ajouté ce groupe. « Je me rappelle la belle époque où monsieur Messikh, ancien proviseur et maire d’Annaba, présidait d’une main de fer aux destinées du lycée technique, sans oublier bien sûr la cheville ouvrière, en l’occurrence monsieur Ayache, pour ne citer que ceux-là », a conclu un autre ancien élève

Nejmedine Zéroug

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