Baisser de rideau samedi soir sur le 7e Sommet du Forum des Pays Exportateurs de Gaz (FPEG) au Centre International des Conférences (CIC) Abdelatif Rahal. Un événement qui aura (re) placé notre pays au-devant de la scène internationale, malgré les coups fourrés et les coups bas de certains « États voyous », qui auront tout entrepris pour tenter de saborder cette grand-messe mondiale du gaz. Pari perdu pour ces prêcheurs du malheur. L’Algérie reste un pays faiseur de paix et de prospérité, partagées avec ses partenaires. Le succès du FPEG est donc une belle victoire, économique, diplomatique et stratégique, pour l’Algérie qui a réussi à attirer pas moins d’une dizaine de chefs d’État, venus de quatre continents. Et pas des moindres ! Ce sont des dirigeants des pays qui résistent fièrement au système mondialiste et impérialiste, l’allié objectif du sionisme génocidaire qui opère à Ghaza. L’Algérie peut être fière d’avoir accueilli des chefs d’État résistants et des hommes libres, qui portent en bandoulière la détermination de ne pas plier sous les coups de boutoir d’un occident arrogant, qui veut soumettre tous les peuples du monde. C’est dire qu’au-delà des résultats économiques et techniques, reflétés par la « Déclaration d’Alger », saluée par de nombreux experts présents, le 7e Sommet a surtout valu par son impact diplomatique, qui a largement dépassé les frontières de notre pays. Dans un environnement, pour le moins que l’on puisse dire, peu favorable, et un entourage des plus hostiles (Maroc, Sahel etc.), notre pays a réussi la gageure de faire venir de prestigieux chefs d’État et de gouvernements, qui ont librement exprimé leur vision de ce que devrait être à l’avenir le combat des pays producteurs du gaz, face à un cartel occidental qui souhaite décréter le gaz comme produit polluant. Le Sommet d’Alger a ainsi réussi à cristalliser une vision commune, qui jette les bases de la stabilité du marché, en promouvant l’industrie gazière, mais aussi en confortant la position des producteurs sur la scène énergétique mondiale. Last but not least, le plus grand succès du Sommet est celui d’avoir attitré de nouveaux adhérents au sein du groupe, à savoir la Mauritanie et le Sénégal. Une preuve que le FPEG a toutes les chances de devenir, dans un proche avenir, une puissante organisation, capable de tenir tête aux pays consommateurs, dans leur volonté de déprécier le gaz. L’idée d’une « OPEP du gaz » est plus que jamais d’actualité. À Alger, on a posé ses jalons.
Par Imane B.
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