La simulation du trafic routier sur un rond-point près du collège Abdelaziz Bakhouche, situé dans la cité Yahiaoui (Tandja), en plein cœur de la ville de Sétif, a provoqué l’indignation de nombreux citoyens sur les réseaux sociaux. En effet, dès la mise en place avant-hier, jeudi 14 mars, des contours du rond-point, inscrit dans le cadre du plan de transport initié par la direction de tutelle, afin d’évaluer l’évolution du trafic à cet endroit stratégique reliant plusieurs cités au centre-ville, les responsables ont rapidement constaté que cette étude non seulement ne résoudrait pas le problème, mais qu’elle engendrerait des embouteillages pouvant s’étendre sur des centaines de mètres. Interrogé hier, vendredi 15 mars, par L’Est Républicain, Hani Boudjemline, adjoint au président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) chargé du technique et du développement de la ville, a tenu à apporter des précisions. Il a souligné qu’il s’agissait uniquement d’une simulation réalisée selon les normes techniques du bureau d’études, en suivant le relevé topographique fourni à la municipalité. Cependant, il a admis que le rond-point s’est avéré trop grand et a eu un impact considérable sur la circulation. « Dès le début de la simulation, nous avons remarqué que l’étude ne convenait pas à la configuration des lieux, notamment en raison de la présence d’obstacles tels qu’une maison et un kiosque, dont la suppression est inenvisageable. En effet, la conception de ce rond-point nécessite un espace plus important. Nous sommes conscients de la nécessité d’envisager d’autres solutions, telles que la construction d’une trémie ou de passages supérieurs », a déclaré Hani Boudjemline en exclusivité à L’Est Républicain. Il est à noter que cette option a été abandonnée et que le rond-point simulé a été dégagé hier matin. Notre interlocuteur a également indiqué que la même étude, dans le cadre du plan de circulation de la ville de Sétif, avait proposé un rond-point similaire à la cité Bel Air, près du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) et du palais de justice. Cependant, il a été décidé par l’assemblée d’abandonner cette option, les élus locaux estimant qu’elle ne résoudrait pas le problème. Une chose est sûre, l’actuelle APC déploie ses meilleurs efforts pour améliorer une situation chaotique qui perdure depuis au moins trois ou quatre mandats.
Faouzi Senoussaoui
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