Tragédie sur la pénétrante Béjaïa-Ahnif : Huit morts dans une collision entre un taxi et un camion

Huit personnes sont décédées avant-hier, jeudi 21 mars, en milieu de matinée, dans une collision survenue sur l’axe de la pénétrante Béjaïa-Ahnif (Bouira) à hauteur de la localité de Biziou, dans la daïra de Seddouk, entre un camion semi-remorque et un taxi collectif, selon un bilan de la Protection civile.

Un premier bilan de ce corps constitué avait fait état de cinq morts sur le coup et avait indiqué que ses éléments se trouvaient encore sur les lieux du drame pour tenter de retirer d’autres passagers qui se trouvaient encore coincés dans le taxi. Toutes les victimes, une femme âgée de 26 ans et des jeunes hommes, se trouvaient à bord du taxi collectif, a précisé la même source. Selon les informations en notre possession, le taxi collectif immatriculé 16 (Alger) se dirigeait vers la wilaya de Jijel. Le procureur de la République près le tribunal d’Akbou a ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les circonstances de l’accident, a indiqué un communiqué du tribunal. « L’accident s’est produit entre un taxi de marque Peugeot expert venant d’Alger en direction de la ville de Béjaïa et un camion de marque Daewoo qui était en panne et stationné sur la bande d’arrêt d’urgence. Il a causé « le décès de huit personnes qui étaient à bord du taxi », précise la même source. Dans ce cadre, « le parquet de la République a ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les circonstances de l’accident, en vue de déterminer les responsabilités », a conclu le communiqué. Par ailleurs, un autre accident de la circulation s’est produit avant-hier, à 20h56, sur le tronçon de la route nationale 75 passant par la localité de Bouseltane, dans la commune de Tala Hamza. Impliquant deux véhicules légers, il a entraîné des blessures à neuf personnes. Une des victimes, une femme, était polytraumatisée, trois autres ont subi de légères blessures tandis que les cinq restants étaient en état de choc. Les victimes ont été évacuées vers l’hôpital d’Amizour, où elles ont été prises en charge par le personnel médical.

Lhacène H. / AG