Selon le président de la filière de la tomate industrielle dans la wilaya d’El Tarf, Azeddine Berkane, lors d’une réunion à laquelle ont pris part les services agricoles, de l’hydraulique et de l’office national de l’irrigation ainsi que le président de la chambre de l’agriculture, il a été demandé un quota de 15 millions de mètres cubes d’eau pour l’irrigation des différentes cultures durant la période estivale. Ainsi, contrairement à l’année passée où le quota était dérisoire, seulement cinq millions de mètres cubes, les choses se présentent sous de bons auspices cette année, grâce aux précipitations abondantes, lesquelles ont dépassé 700 millimètres. Les cultures concernées sont la tomate industrielle, les vergers tels que les orangers et les mandariniers, ainsi que les autres cultures de saison. En ce qui concerne la tomate industrielle, les surfaces qui lui sont consacrées vont dépasser les 4.000 hectares. Une partie de la production sera destinée aux marchés, tandis que le reste sera dirigé vers les différentes conserveries implantées dans la région et même vers d’autres wilayas. Notons que les agriculteurs et certaines conserveries font face à un grand problème, à savoir l’aide de quatre dinars accordée par l’État. Des centaines de millions n’ont pas été versés ni aux agriculteurs ni aux conserveries alors que la campagne de plantation de la tomate industrielle touche à sa fin. Selon Saci Labadlia, président de la chambre de l’agriculture de la wilaya d’El Tarf, certains de ces impayés remontent à l’année 2021, ce qui a conduit à l’envoi de différents courriers à l’Office National Interprofessionnel des Légumes et des Viandes (ONILEV), chargé du versement de ces aides.
Iheb
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