Contre vents et marées, et dans un contexte extrêmement défavorable marqué par le silence voire la complicité de certains régimes arabes, l’Algérie a crié haut et fort : halte au massacre des palestiniens à Ghaza ! D’aucuns ont cru que notre pays s’engageait dans une bataille diplomatique perdu d’avance en sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité. Mais c’était sans compter sur la ténacité, la finesse et le courage de défendre le droit international et le bon sens contre la sauvagerie, l’impunité et l’arrogance de l’armée d’occupation sioniste. A l’arrivée, la diplomatie algérienne a brillamment réussi à diriger le groupe arabe en forçant la main aux cinq permanents du Conseil de sécurité, avec l’adoption de la résolution portant sur le cessez-le-feu immédiat à Ghaza. Même les puissants américains qui usaient et abusaient de leur droit de véto pour sauver leur ami Netanyahou, n’ont rien pu faire cette fois face à l’entregent et l’intelligence de la mission algérienne au sein du Conseil de Sécurité. C’est assurément une belle victoire dans une bataille diplomatique acharnée. L’adoption de la résolution initiée par l’Algérie au nom du groupe des dix membres élus (E10) est en effet loin d’être une sinécure quand on sait les forces en présence au sein du Conseil de sécurité. Ce n’était pas du tout évident de faire entendre raison aux Américains qui ont assuré l’entité sioniste de leur « permis de tuer » en toutes circonstances. A priori l’Algérie avait plus à perdre qu’à a gagner dans cette bataille de David contre Goliath (c’est le cas de le dire!) Mais pour notre pays l’honneur et la dignité n’ont pas de prix et valent tous les sacrifices. En défendant bec et ongle et depuis de longues semaines l’option d’un cessez-le-feu, notre pays s’en sort grandement triomphant avec ce succès diplomatique retentissant de forcer le boucher Netanyahou à stopper son holocauste à Ghaza. Disons-le fièrement alors, vive l’Algérie ! Le monde entier a salué la ténacité de la mission algérienne pour aboutir à cette résolution même si l’entité sioniste a quasiment terminé sa « solution finale ». L’histoire retiendra que la diplomatie algérienne qui a déjà marqué de ses lettres de noblesse les Nations Unis durant les années 60,70 et 80, a tenu tête cette fois encore à l’hyper puissance américaine en forçant sa représentante au Conseil de sécurité à afficher un profil bas. Quelle belle image et qu’elle fierté que de voir et entendre le représentant de l’autorité palestinienne à l’ONU appelant à voix haute lors de la traditionnelle conférence de presse et photo de famille dire : « Où est le représentant de l’Algérie ? Qu’il vienne se tenir à mes côtés ». Réponse de Amar Bendjama : « ne vous inquiétez pas, je suis derrière vous ! » C’est beau et c’est fort ! C’est l’Algérie qui gagne.
Par Imane B
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