Il est attendu dans les prochains jours la mise sur pied d’une alliance politique regroupant un certain nombre de partis, « Alliance pour la stabilité et la réforme », en vue de prendre part aux élections présidentielles anticipées du 7 septembre avec son propre candidat. Une annonce qui sera faite vendredi prochain, lors d’une cérémonie prévue à la mutualité des matériaux de construction. Tout porte à croire que le candidat de cette alliance, composée d’une dizaine de petits partis (ANR, PRD, FMN, FDL, MEN, MNTA et URN), sera le secrétaire général de l’Alliance Nationale Républicaine. Une candidature qui est le fruit de contacts et concertations menées par Belkacem Sahli, depuis la deuxième session du Conseil national du parti, qui a donné le quitus à une candidature commune du camp patriotique et républicain. Selon lui, ce regroupement partisan est disposé à céder cette candidature commune à un autre profil « plus rassembleur et plus porteur » au vu de la poursuite des contacts avec d’autres partis. Aussi, le secrétaire général de l’ANR n’exclut pas un éventuel retrait de la course si les préalables que le conglomérat avait émis dont « l’impérative ouverture des champs politique et médiatique n’était pas satisfaite ». Pour rappel, l’annonce de cette candidature, attendue du premier responsable de l’ANR, est la deuxième après celle remontant à début mars écoulé de la présidente de l’Union pour le changement et le progrès, l’avocate Zoubida Assoul.
A. K.
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