La situation de l’hygiène dans certains quartiers d’Annaba est toujours déplorable. C’est d’ailleurs le wali, Abdelkader Djellaoui qui l’a reconnu, lors de sa rencontre d’avant-hier, dimanche 21 avril, avec les comités de la ville. Ainsi, certains quartiers du centre-ville et du littoral de l’antique Bouna baignent dans la puanteur, malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics pour assurer un meilleur cadre de vie. « J’ai visité la ville de nuit, sans protocole ni chauffeur, et j’ai constaté de visu que certaines cités sont sales, moches et affreuses, en raison des comportements de certains individus », a déclaré Abdelkader Djellaoui, tenant à informer les présents et surtout l’opinion publique.
Dans certaines cités, le regard des passants est vite accroché par le linge suspendu aux fenêtres et aux balcons, « certains locataires transgressent manifestement toutes les règles édictées en matière d’hygiène et de sécurité. Malgré les multiples opérations de toilettage et d’enlèvement de centaines de tonnes de déchets et d’ordures en un court laps de temps, des quartiers sont redevenus, par manque de civisme, un enfer. On jette les ordures n’importe quand, n’importe où et n’importe comment », a indiqué le chef de l’exécutif. Il s’agit là d’un problème sérieux, auquel aussi bien les habitants que les autorités locales et les entreprises chargées de l’entretien doivent accorder une considération et une priorité absolues, a-t-il affirmé, pour donner à la Coquette l’image d’une ville méditerranéenne propre, moderne et résolument tournée vers l’avenir. De l’avis même des représentants des comités de la ville, les images et vidéos postées sur les réseaux sociaux viennent conforter cette réalité amère et sordide, qui continue de coller à Annaba. Devant ce genre de comportements qui nuisent à la Perle de l’Est, le wali, qui n’a pas caché sa déception, a lancé un appel à tous les habitants, afin de participer à des actions citoyennes d’amélioration de l’environnement et du cadre de vie. Il est à rappeler que des opérations de nettoiement et d’aménagement de certaines cités urbaines, sont constamment lancées, depuis déjà plusieurs mois à l’initiative de Djellaoui, à laquelle ont participé pratiquement tous les directeurs de l’exécutif, outre la mobilisation de moyens humains et matériels colossaux, ce qui a permis l’enlèvement de plusieurs centaines de milliers de tonnes de débris et d’ordures, qui jonchaient le sol de dizaines de quartiers, y compris côtiers.
B. Salah-Eddine
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