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Alerte aux chiens errants à Guelma : Des hospitalisations par dizaines !

Des meutes de canidés sillonnent à leur guise le chef-lieu de wilaya, au grand dam de la population qui subit leurs agissements depuis de nombreuses années. Venus on ne sait d’où, des chiens féroces ont investi la ville de Guelma en semant la terreur au sein des riverains, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ce phénomène « inédit » dans une métropole de plus de 150.000 habitants a pris de l’ampleur ces dernières semaines, les responsables locaux n’ayant pas réagi à temps pour stopper cette invasion.

Des témoignages concordants indiquent que ces canidés ont mordu, ces dernières semaines, des dizaines de personnes qui ont été prises en charge dans les structures sanitaires. La Direction de la Santé et de la Population (DSP) a tiré la sonnette d’alarme en dévoilant que les morsures enregistrées sont inquiétantes et peuvent être mortelles à cause de la rage. Le mouvement associatif a également réagi en énumérant les cas d’agressions de ces chiens sauvages, prônant leur abattage. La municipalité s’est manifestée en optant pour la prise en charge de ces préoccupations légitimes. L’abattage de ces canidés a enfin débuté il y a quelques jours dans les cités Hadj Embarek, Gahdour et Oued Maiz, où des patrouilles de chasseurs ont opéré. Nous apprenons de source sûre que la campagne d’abattage se poursuivra afin d’assainir le chef-lieu de wilaya qui doit retrouver sa quiétude et sa sécurité. Une mère de famille nous déclare : « Mes enfants sont apeurés par ces chiens, qui exhibent leurs crocs et agressent les passants. Appréhendant leur sortie de la maison pour rejoindre leurs établissements scolaires, nous devons les accompagner lors des trajets aller-retour ». En plein centre-ville, ces meutes font la loi, semant la terreur dans les rues et les quartiers, nécessitant l’intervention des parents et des citoyens courageux pour les chasser. Ces animaux errants ont plusieurs fois causé des morsures à des passants. Les enfants en sont traumatisés. Durant toute la nuit, leurs aboiements intempestifs dérangent le sommeil des autochtones qui estiment, à juste titre, qu’ils habitent dans des douars. La gent féminine et les enfants sont les principales victimes de ces meutes à la recherche de nourriture dans les bacs à ordures et les poubelles.

Hamid Baali

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