Pôle urbain d’Abid Ali de Sétif : A quand une passerelle ?

Dangereux est le passage de la route séparant les alentours de la gare routière et l’autre rive de la chaussée donnant accès au pôle urbain d’Abid Ali, situé dans la périphérie sud-ouest de Sétif. Les habitants demandent aux responsables de la commune l’installation d’une passerelle leur permettant de traverser la route, prendre le tramway ou rentrer à la maison en fin de journée sans danger. Cette revendication est légitime car en ces lieux, le danger guettant les piétons se hasardant à traverser la route est permanant. Ainsi, quotidiennement, des centaines des citoyens risquent leur vie en voulant passer de l’autre côté, à défaut d’une passerelle ne voyant toujours pas le jour. Des accidents ont été enregistrés dans cet endroit des années durant. « La construction d’un pont permettra aux citoyens de traverser la route en toute sécurité et éviter le risque d’être percutés par des véhicules roulant à grande vitesse, sachant que le trafic sur cet axe routier est dense, de jour comme de nuit. La construction de cet ouvrage serait d’une grande utilité pour les habitants d’Abid Ali. Son absence constitue une préoccupation majeure des citoyens et des parents d’élèves. Nous avons vraiment peur pour nos enfants et les personnes âgées. La pose d’un ralentisseur n’est d’aucune utilité. Nous espérons que notre doléance, somme toute objective, puisse être prise en considération par les responsables concernés. Nous demandons, par ailleurs, l’intervention du wali afin de peser de tout son poids pour la réalisation d’un tel équipement », soulignent plusieurs pères de famille qui se sont rapprochés de notre rédaction. Interrogés, plusieurs automobilistes, dont des chauffeurs de taxi rencontrés à la gare n’ayant de gare que le nom, sont du même avis : « Le plus chevronné des automobilistes voyant des piétons traverser la route panique puis évite le drame de justesse. La demande des habitants d’Abid Ali est justifiée. La construction d’une passerelle serait bénéfique pour tout le monde. Une fois l’équipement construit, les responsabilités en cas d’accident seront délimitées. Les responsables devraient se pencher sérieusement sur la question car il y va de la vie de citoyens ». On a essayé de joindre le premier magistrat de la capitale des hauts plateaux pour connaitre son avis sur le sujet, en vain.

Kamel Beniaiche