L’équipe des « compétiteurs » se met progressivement sur les starting-blocks, en prévision de l’élection présidentielle du 7 septembre prochain. On sait désormais qu’il y aura au moins cinq candidats qui vont passer l’épreuve fatidique de la collecte de parrainages. De Louisa Hanoune à Bengrina, en passant par Belkacem Sahli et Zoubida Assoul, l’équipe composant le paysage politique est quasiment au grand complet. Bien que certains à l’instar de Bengrina et de Hassani du MSP ne se soient pas officiellement déclarés candidats, il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’ils sont partants. Il semble que la décision du Président d’organiser l’élection présidentielle le 07 septembre prochain ait convaincu la majorité des leaders politiques d’y souscrire, pour contribuer à ce qui semble être la première pierre dans la construction du « front interne ». Tout le monde a pris au sérieux les menaces sur la sécurité nationale, évoquées par le président de la République et largement répercutées par une dépêche explicative de l’agence de presse nationale. Les responsables politiques et les candidats, déclarés et/ou attendus se focalisant sur l’objectif de faire bloc contre des parties étrangères hostiles, qui ne cachent plus leur volonté de semer le désordre en Algérie. L’agitation et l’activisme insidieux des Émirats arabes unis au Sahel, pour concrétiser l’horrible agenda makhzeno-sioniste, sont en effet un sérieux motif d’inquiétude, et il va falloir élever au rang de priorité des priorités le fait de s’en prémunir. C’est peut-être la première fois depuis de nombreuses années que l’élection présidentielle en Algérie prend l’allure d’un enjeu stratégique de défense nationale. Pour les partis politiques et leurs leaders, l’équation se pose en ces termes : participer à la prochaine présidentielle est moins un objectif de politique interne qu’une mission de sauvegarde de la sécurité nationale. Entourée d’une ceinture de feu à ses frontières, l’Algérie a plus que jamais besoin de tous ses enfants pour mettre en échec les plans diaboliques visant sa stabilité et son intégrité. Voilà pourquoi les candidats se bousculent, histoire d’envoyer un message fort aux Émirats de la haine et à leurs acolytes, leur indiquant qu’ils doivent se garder de tenter le diable… Ce sera sans doute l’objet de la rencontre de mardi prochain, qui réunira le Président Tebboune et les chefs des partis politiques.
Par Imane B.
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